Suite à la dispersion d’une série de manifestations par les forces de l’ordre à travers l’utilisation de gaz lacrymogène, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de Brigade Salif Traoré a expliqué les raisons des agissements des forces de l’ordre à l’encontre des manifestants. Pour lui, « sans autorisation pas de marche ».
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Salif Traoré est sorti de sa réserve pour expliquer la gestion des manifestants non autorisées au Mali. C’était à la faveur de la célébration du 3ème anniversaire de la mission de soutien de l’Union européenne aux forces de sécurité du Mali (EUCAP). Plusieurs manifestations ont été réprimandées par les forces de l’ordre qui ont fait l’usage de gaz lacrymogène contre les manifestants ces derniers temps. La première répression fut la marche du collectif des supporters sur le ministère des Sports. A cela s’ajoutent, la marche des femmes de Koulikoro sur Koulouba et la plus récente fut celle du mouvement « On a tout compris, waati sera » sur l’ambassade de France. Toutes ces manifestations ont été dispersées par les forces de l’ordre.
Pour le général Salif Traoré, sans autorisation, on ne doit pas marcher. « Quand on dit qu’une manifestation est interdite, il est un devoir citoyen pour les organisateurs de surseoir. Ils doivent saisir les autorités pour se renseigner sur les raisons d’interdictions de leur marche. Quand elle est interdite, il est du devoir des forces de l’ordre de l’empêcher », a déclaré M. Traoré. Pour le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, les forces de l’ordre agissent dans la plus grande modération. « Je crois que ces différentes manifestations ont été dispersées, il n y a pas eu un seul blessé. Quelques éléments ont été interpellés, relâchés après sans aucun problème. Si vous regardez dans les autres pays comment on disperse les manifestations, nous devons être fiers de nos forces de l’ordre », se réjouit M. Traoré. Et que désormais ces actions se poursuivront contre toute manifestation non autorisée.
Moctar Dramane Koné, Stagiaire
Source: L’Indicateur du Renouveau