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LES HOMMES DU PASSÉ !

Le contexte politique, le moment gravissime et l’état actuel de notre pays légitiment toute réponse à ce meeting raté de l’Opposition (FDS). Oui leur sortie du vendredi 15 novembre 2019 est une agression et une faute impardonnable contre notre dignité, notre l’intégrité morale, démocratique et républicaine. Une récupération malsaine, une insulte à notre intelligence et à la mémoire de nos martyrs contre le terrorisme triomphant.

Au grand malheur de notre brave peuple, les archaïques de l’opposition répondent par l’autisme et le refus d’esquisser la moindre autocritique et continuent de penser que les contrevérités et la manipulation finiront par aggraver les fissures qu’ils tailladent dans les fondations de la maison Mali et emporteront ceux qui maintiennent la république débout contre vents et marrées.
Soumaila Cissé, Modibo Sidibé et consorts sont-ils fondés de se porter aujourd’hui en honorables défenseurs de notre Armée ?
Ces gens n’ont pas honte ! La décence, s’ils en avaient encore, aurait dû leur interdire de parler de magouille dans une affaire d’équipement militaire. Comme disait l’autre : « je pardonne aux gens de ne pas être de mon avis, je ne leur pardonne pas de n’être pas du leur. «
Encore une fois, voilà les pseudos patriotes du FDS trouvé de la voix comme à leurs habitudes chaque fois que le Mali subit une tragédie. Au lieu de l’union sacrée et patriotique pour sauver le Mali, c’est toujours les flèches à l’endroit du président de la République, leur cible privilégiée, dans le seul dessein de lui prendre sa place. Oh que c’est pitoyable !
Soumaïla Cissé et ses hommes du passé, prompts à la récupération pour tirer à boulets rouges sur les autorités, oublient le deuil des parents de ces valeureux militaires tombés pour la Nation tout entière. Ils oublient que même dans les sociétés les plus mercantiles, il y a un temps de deuil à observer et au cours duquel aucune autre attitude n’est plus respectueuse que le silence.

L’obsession du pouvoir rend fou !
Quand la France a subi les assauts des terroristes en novembre 2015, même le pire des hommes politiques (Éric Zemmour ou Marine Le Pen), a rangé sa haine de côté pour être avec le président Hollande et montrer une certaine unité de la République face au péril qui lui guette.
Ils continuent à insister sur les présumées surfacturations comme cause de la dégradation du climat sécuritaire, pauvres d’eux ! Ils oublient qu’ils sont tous des anciens ministres et Premiers ministres, c’est-à-dire des gens qui ont été aux affaires pendant des années sans pouvoir apporter le minimum de solutions aux problèmes posés, et tout d’un coup ils deviennent des hommes nouveaux, aptes à donner des leçons de savoir-faire et de probité morale, cela s’appelle l’escroquerie politique ou l’imposture de la vertu. Comme on le dit : « l’oubli de ses propres fautes est le plus sûr des absolutions.
Si le président de la République est responsable de la situation dramatique du pays, qu’ont fait Soumaila Cissé et ses suiveurs pour améliorer ladite situation (lui qui touche cinq cents millions (500 000 000) de FCFA sans justification pour faire ce travail). Ils ont réclamé à cor et à cri un dialogue national, pensant que le président n’allait jamais y accéder. Et quand le président a lancé le processus du dialogue, ils ont été pris à leur propre piège et ont commencé à paniquer ne sachant quelle attitude adopter.
C’est pourquoi ils sont restés des mois durant sans position claire, car pris au collet.
Soumaila Cissé et son FDS sont obnubilés par le pouvoir au point de vouloir marcher sur des morts pour y arriver.
C’est cette obsession devenue maladive qui leur font perdre le peu de dignité qu’ils leur restent. Jusqu’à aller organiser et soutenir la profanation et l’outrage du drapeau français. À chaque fois que les ennemis du pays frappent nos soldats, il trouve du grain à moudre et du sucre à casser sur le dos des autorités.
La responsabilité du chef de file de l’opposition implique la compassion quand le malheur frappe, la solidarité quand la situation est difficile, et l’humilité dans l’action. Que gagnerait-il à vouloir soulever les veuves et les orphelins, à les instrumentaliser et à utiliser leur douleur pour sa soif de pouvoir personnelle.
À défaut d’être ridicules, Soumaïla Cissé et ses complices paraissent viles et pitoyables si ce n’est pas piteux.
Comment ont-ils pu planifier, organiser, participer et soutenir un tel outrage contre notre Chef Suprême des Armées et contre la France un pays ami et partenaire ?
Or, quand on y est, il faut être exempt de reproches. Est-ce le cas de ces hommes ?
Non-assistance à l’Armée en guerre (non-équipement de l’armée)
En effet, si lui et ses complices apatrides n’avaient pas comploté pour imposer au Mali l’embargo sur les armes, ce régime n’aurait pas eu besoin de passer une commande d’armes à fortiori d’être accusé de magouille dans une quelconque acquisition d’armes.
Sous d’autres cieux, Soumi la rengaine et ses renégats auraient été passés par les armes pour trahison et intelligence avec l’ennemi pour avoir bloqué les armes qui auraient pu nous permettre de repousser les assaillants et préserver par nous-mêmes notre intégrité territoriale.
Les Maliens savent et ne l’oublieront jamais. Je ne parle pas des Maliens du moment, mais des Maliens du Mali éternel.
Aussi, les morts d’hier et ceux d’aujourd’hui le sont parce que des gens comme Soumi et Modibo Sidibé ont empêché hier notre Armée de s’armer.
Les Premiers coupables de non-assistance pas seulement à l’armée, mais à une nation entière en danger d’annexion ce sont bien Soumi et ses complices, pas IBK et son régime.
Eh oui, Messieurs de la sainte indignation le passé ne peut pas être guéri !
Cette fois-ci encore, face à cette déchéance politique en perspective, il est triste de l’affirmer et encore plus affligeant de l’écrire, que l’objectif est clair et n’a rien à voir avec une grandeur d’âme, un quelconque soutien à l’Armée. Soumaila Cissé et ses complices n’en ont pas. Leur ambition secrète, c’est : démoraliser la troupe et la remonter contre son commandant en Chef, avec in fine le dessein secret de tirer après coup les marrons du feu.
La génération qui s’agite est celle de ces hommes du passé qui a pesé comme un plomb d’abord sur notre économie, notre démocratie et aujourd’hui sur le pays. Elle est à proprement parler, une génération hantée par « les délices du pouvoir », une génération de la faillite politique. En vérité, elle n’a jamais cru à l’opposition encore moins à celui qui l’incarne.
À analyser de façon claire et nette, la litanie des reproches faits au pouvoir par cette opposition nuisible qui mène le Mali à la faillite, on comprend mieux la profondeur de la crise de réelle démocratie dans notre pays, lorsqu’on sait que l’ossature de notre opposition repose sur le bon vouloir de ses chefs de partis intéressés, cupides, inamovibles et totalement dépassés par les évènements.
Aujourd’hui tout donne l’impression du vide, du déjà vu, le gout du ratage, la sensation d’une déconvenue, ils sont nombreux les Maliens qui pensent que l’opposition malienne est vraiment un géant qui a peur de son ombre.
Alors que des citoyens s’éveillent pour museler les ambitions prédatrices d’une minorité sans scrupules ayant rendu hystérique la société et bradé l’économie nationale. Pendant des décennies, ces hommes du passé ont rempli chacun leur panse dans le fruit du labeur collectif et aujourd’hui sans aucune pitié ni honte, ils veulent encore revenir par tous les moyens comme étant des sauveurs.
Quand est-ce qu’ils vont comprendre que les Maliens savent qui est qui et qui a fait quoi ?
À la nouvelle génération de comprendre que se libérer d’une telle situation demande plus que des incantations, il faut plus d’imagination, de courage et de détermination.
Aujourd’hui le monde est interdépendant, aucun pays ne peut vivre en marge de la mondialisation, la recherche de bouc-émissaires est une perte de temps, chacun doit savoir situer ses intérêts et les défendre sans quoi il disparait du jeu.
Retenez que l’histoire enseigne que devant l’inacceptable les nations basculent dans un élan libérateur ou s’abîment dans une désintégration chaotique.

Sibiri Samaké

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