Les enquêteurs d’Unpol ont du mal à avancer dans leurs investigations relatives aux attaques contre le siège de l’EUTM à Bamako (Mali) et la station balnéaire de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire). Malgré les moyens techniques de pointe dont ils disposent, leurs enquêtes piétinent, à en croire Rfi.
Les enquêteurs d’Unpol peinent à avancer.
Les enquêteurs d’Unpol, aidés par les polices malienne et ivoirienne, sont à pied d’oeuvre pour débusquer les auteurs des attentats terroristes qui ont frappé Grand-Bassam (13 mars) et l’hôtel Nord-Sud, siège de la mission européenne de formation militaire EUTM (21 mars). Pour élucider le dossier, plusieurs personnes (environ 20) ont été interpelées mais relâchées pour absence de preuve les incriminant. Même si ces enquêteurs peuvent se targuer d’avoir mis le grappin sur deux suspects, cela constitue tout de même un menu fretin face au vaste réseau d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a revendiqué la paternité de ces drames.
Le Colonel Jean-Frédéric Sellier, le chef de la police des Nations Unies (Unpol), reste confiant : « Au sein d’Unpol, nous disposons d’enquêteurs spécialisés qui possèdent les moyens techniques et les compétences particulières permettant de procéder à des investigations assez poussées. Par exemple, nous utilisons les logiciels d’analyse criminelle qui sont fréquemment utilisés en Europe dans les enquêtes criminelles de droit commun. Ça permet de reconstituer des réseaux, d’identifier des récurrences. Et cela peut contribuer à identifier des personnes et à établir des éléments de preuve. »
Source: afrique-sur7