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Les causes de l’arrestation de BAH N’DAW : « Il était contre l’audit sur la loi d’orientation militaire »

Dans un point de presse express donné aux micros des reporters en ligne et diffusé en direct sur le réseau social Facebook, le Commandant Baba Cissé, conseiller spécial du vice-président de la transition, a tenu à clarifier les raisons de la démission du président de la transition, Bah N’Daw et du Premier ministre, Moctar Ouane.

Survenue mercredi 26 mai dans la soirée, soit quelques heures après la publication de la déclaration finale du conseil de sécurité de l’ONU sur le #Mali, qui condamne la mise aux arrêts et l’éviction des autorités de transition, les militaires au pouvoir sont revenu sur les raisons profondes qui ont poussé à un divorce fracassant au plus haut sommet de l’État.
« Il y a eu des différends profonds tant sur la forme que sur le fond, répercutant sur le bon fonctionnement de la transition » entame le Commandant Baba Cissé, qui s’exprime pour la seconde fois depuis la première annonce le 25 mai où il évoquait une « violation de la charte de transition »; il a cette fois-ci énuméré en plusieurs détails les raisons sous-jacentes à la crise politico-militaire actuelle. Parmi les faits reprochés au duo N’Daw – Ouane, on peut retenir de cette allocution : la non-acceptation de l’audit sur la loi d’orientation militaire ( qui se chiffre à hauteur de 1 230 000 000 Fcfa); l’ingérence dans l’arrestation de certains dignitaires de l’ancien régime. Côté Ouane, désormais ex-Premier ministre de la transition, la junte lui reproche son implication trop insistante dans le processus électoral de 2022, son manque de coordination gouvernementale et la démission du gouvernement à la veille de la grève l’UNTM, alors que ce n’était pas une urgence et donc pas nécessaire en période de grogne sociale où il fallait que le gouvernement puisse passer le cap tous ensemble.
Par ailleurs et en toute transparence, le Commandant Cissé a pointé du doigt le « changement abusif des postes de certains militaires », créant ainsi une discorde entre les militaires.
Dans son allocution, le conseiller spécial du vice-président de la transition n’a pas spécifié de date pour la nomination d’un futur président ou d’un consensus pour la formation d’un gouvernement, laissant le doute planer quant à une sortie de crise prochaine pour la bonne tenue de l’élection présidentielle dont est lancé, le compte à rebours.
Source: Le Soir de Bamako

 

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