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Les boîtes noires bientôt analysées

Des délégations malienne et algérienne se sont rendues ce dimanche sur le site du crash de l’AH5017. Elles en sont revenues avec les deux boîtes noires de l’avion.

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La délégation malienne, qui comprenait les Ministres des Transports et celui de l’Intérieur et de la Sécurité, et la délégation algérienne présidée par le Ministre des Transports qui était accompagné, notamment, par le Président-Directeur Général de la compagnie Air Algérie ont rencontré les enquêteurs sur le terrain. Il y a été question des progrès des opérations en cours sur le site du crash et dont le commandement est assuré par les autorités maliennes. La délégation malienne a ramené de Gao à Bamako les deux boîtes noires de l’avion aux fins de leur examen dans le cadre de l’enquête sur les causes du crash, tel qu’annoncé par le Ministre malien des Transports aux journalistes présents à la conférence de presse tenue avec son homologue algérien à leur retour à l’aéroport international Bamako Sénou. La première boîte enregistreuse avait été récupérée vendredi par l’armée française sur le site du crash dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao, la plus grande ville du nord du Mali. La seconde l’avait été samedi par des experts de la mission de l’ONU au Mali.

Rapatriement et analyse en France
Les deux appareils vont être remis aux autorités françaises, associées à l’enquête sur l’accident, dirigée par un responsable de la gendarmerie malienne qui a quitté Bamako dimanche soir pour la France, selon Mahamadou Camara, ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication. En France, le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour «homicides involontaires.» Dimanche, le gouvernement malien a assuré avoir fait de même après l’annonce de la découverte des débris de l’avion. Samedi, le Burkina Faso avait annoncé l’ouverture par le procureur de Ouagadougou d’une enquête judiciaire pour rechercher les causes de la catastrophe.

Les investigations, consistant à «recueillir le maximum d’informations» sur l’avion et l’accident sur le terrain mais aussi à collecter diverses données qui seront ensuite analysées, pourraient durer «plusieurs semaines, voire plusieurs mois» d’après Rémi Jouty, chef du BEA. Selon lui, il est actuellement «trop tôt pour faire la moindre hypothèse» sur la cause de l’accident. Dans la capitale burkinabè, des proches de victimes de diverses nationalités ont indiqué leur espoir de connaître la vérité sur le crash, mais surtout de récupérer des corps ou restes de corps des leurs. L’état de l’avion qui s’est désintégré en s’écrasant, avec des débris éparpillés sur une grande étendue, laisse peu d’espoir à ce sujet. Interrogé à Bamako à son retour de la zone de Gossi, le ministre malien des Transports Mamadou Hachim Koumaré a déclaré que « pour le moment, on peut pas vous parler des corps.»

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