Pour ce vice-président de l’ADEMA-PASJ, le soutien de l’ADEMA au candidat IBK à la présidentielle de juillet prochain maximisera ses chances de victoire dès le premier tour. Ce sera, assure-t-il le « choix de raison »
Pour un vice-président de l’ADEMA-PASJ, comme en 2007, où le parti a soutenu le président Amadou Toumani Touré à l’élection présidentielle et en a tiré profit ensuite pour ravir le perchoir de l’Hémicycle avec Pr Dioncounda Traoré, le parti de l’abeille va soutenir IBK en juillet prochain pour une victoire éclatante…
Ce membre influent du comité exécutif du parti de l’abeille solitaire assure que la politique est toujours marquée par le rapport des forces en présence. « Au sortir des élections communales de 2016, nous avons vu notre score et nous avons aujourd’hui encore des créanciers qui nous courent derrière…Nous sommes affaiblis et nous devons faire le choix de la raison », confie-t-il. Et de préciser que le parti traîne une dette de plus de 200 millions de nos francs. « Comment pouvons-nous nous engager dans des dépenses électorales pour une présidentielle dans ces conditions ? », s’interroge-t-il.
Avant de s’insurger contre ce qu’il appelle la méchanceté et la jalousie maladive de ceux qui n’occupent pas des responsabilités gouvernementales et administratives. « Ils ne veulent que la démission des ministres ADEMA pour obtenir une crise gouvernementale. C’est méchant ! », s’insurge-t-il.
Pour ce responsable politique, la realpolitik impose la sagesse et le calcul à travers une évaluation des forces politiques. «Je pense que la solution avantageuse pour notre parti aujourd’hui est de soutenir IBK, bénéficier de son appui pour les autres élections et nous préparer à lui succéder ».