Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est un féru et un fin connaisseur en Tic. Et ce sont l’université et la recherche maliennes qui vont en profiter.

Le président du parti Cnid-Fyt, Me Mountaga Tall, était l’invité en première heure du forum de la presse du vendredi 14 dernier.

Seydou Baba Traoré et ses deux acolytes l’ont reçu en tant que ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.  Une heure durant un match de boxe s’est engagé entre les deux parties. Un- contre trois- ou les confrères n’ont pas retenu leurs coups ; parfois à la limite du régulier. En suivant le ministre, on pouvait déceler les idées, fil conducteur qui sous-tendent l’action du chef de département ministériel qu’il est : « on ne peut pas faire de grandes réalisation sans grandes ambitions », « investir dans le savoir est le plus productif des investissements » ou encore « il n’y a pas de développement sans savoir », etc.

Me Tall a assurément des ambitions pour l’université et la recherche scientifique malienne ; et il a eu l’occasion d’en parler avec Ibrahim Coulibaly dit IC, Abdramane Kéita et leur mentor Seydou Baba. Déjà le 25 juin dernier, Me Tall a officiellement lancé le Portail électronique qui va « faciliter et sécuriser les inscriptions » aux universités du Mali. Auparavant, la joie de l’obtention du bac faisait aussitôt place aux angoisses et aux offres de la galère des inscriptions.

Là où le nouveau bachelier se trouvait, il devait rallier Bamako, aller rentrer dans les files d’attentes dangereuses ou une mafia faisait sa loi. Et le parcours  du combattant était exposé au risque de forclusion. Tout ça, c’est désormais le passé : avec un clic ou l’on se trouve, on est inscrit sans bouger de sa place. Le ministre a également eu l’occasion de débattre de la bancarisation des bourses : un étudiant, une carte bancaire qui permet à chaque étudiant d’aller au guichet de son choix et au moment de son choix pour retirer sa bourse. Là aussi avec « l’électronification », les rangs dangereux, la violence et le racket liés aux inscriptions sur place seront éliminés.

A.Tall

Source: Le Matin