Cela n’est pas pour ces adeptes un job ou une contrainte mais plutôt un hobby.  M.D un jeune fonctionnaire élève quelques moutons et de la volaille dans la cour de sa concession. Il a bien voulu nous faire part de ses raisons. « J’aime l’élevage. Cette passion, c’est mon père qui me l’a transmise. Pendant mon enfance, je ne pouvais pas compter nombre d’oiseaux de la basse cour de mon père. Ce qui fait que j’ai grandi étant entouré de petits animaux. Lorsque je construisais ma maison, j’ai réservé un petit espace pour mes moutons que j’ai bien emménagé. Et sur la toiture de la maison, il y a des cages pour ma volaille. Cet élevage est juste destiné à la consommation familiale. Cette activité m’épanouit, rend heureux ma famille et cela m’épargne un certain nombre de dépenses vu que la volaille et les moutons coûtent très chers ». Explique-t-il

Par contre, cette activité qu’il décrit avec grand amour n’est pas du tout repos. Selon ses dires, c’est une activité qui demande beaucoup d’amour et de courage. « L’élevage domestique demande un certain nombre d’attention surtout l’entretien des bêtes. Je me réveille tous les jours de la semaine à l’aube pour nettoyer les cages et donne aux animaux à manger. A mon retour du travail le soir, je me soumets aux mêmes exercices. J’ai, moi-même, appris, comment vacciner mes oiseaux. Pour dire qu’au-delà de l’amour, il faut aussi être beaucoup courageux. Je ne peux demander un tel sacrifice à personne d’autre. Je le fais moi-même ». Ajoute-t-il

Cependant, l’élevage domestique a ses conséquences. Il s’agit, par exemples, des odeurs nauséabondes, des mouches et des moustiques qui dérangent les habitants de la concession, sans oublier des risques de contraction de certaines maladies comme le paludisme, la diarrhée entre autres…

Adam DIALLO

Source: Bamakonews