41 élues, c’est le nombre de femmes qui ont pu accéder à l’Assemblée nationale, à l’issue des législatives de 2020. C’est un résultat en nette progression par rapport à l’élection législative de 2013. En effet, sur 147 députés élus dans les 55 circonscriptions électorales, on note la présence de 41 femmes, soit un taux de 28,57 % contre 9,52 % pour la législature 2013-2020. Cette prouesse a été saluée par Mme la ministre de la Promotion de la femme, de famille et de l’enfant à travers un communiqué en date du 11 mai 2020.
Cette progression en matière de Promotion des femmes dans les instances de décision a été saluée par Mme la ministre de la promotion de femme, de l’enfant et de la famille. Dans un communiqué, dont nous sommes procurés, en date du 11 mai 20 20, le Dr DIAKITE Aïssata Kassa TRAORE, a salué l’initiative de la loi N° 2015-052 du 18 Décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, dont l’impact est cette grande représentativité des femmes au sein du parlement de notre pays.
« À l’issue des élections législatives de l’année 2020, qui ont vu pour la première fois, l’application de la Loi N° 2015-052 du 18 Décembre 2015, instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, se félicite de la nette amélioration de la représentativité des femmes à l’Assemblée nationale qui compte désormais 41 femmes députés sur 147 soit 28 % » est ainsi libellé le communiqué.
Elle a, en effet, dans ce même communiqué, au nom de toutes les femmes du Mali et à son nom propre, adressé ses remerciements et sa profonde gratitude au président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, dont le leadership éclairé aura permis l’adoption de cette loi et la réalisation de ce record historique.
Signalons que malgré ce résultat flatteur, les campagnes électorales des femmes candidates lors de ces législatives ont été affectées par la détérioration des conditions de sécurité et les risques sanitaires liés à COVID-19. Toute chose qui a contribué à limiter la mobilité des candidates et des électrices. Ainsi, les femmes ont souvent eu peu accès à des informations correctes sur le COVID-19 et moins de moyens pour s’y protéger. Comme dans les situations de conflit, la sécurité des femmes a été affectée de façon disproportionnée par rapport à celle des hommes.
CHRISTELLE KONE
Source: info-matin