Si l’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été reconnu en 2010 par les Nations Unies comme un droit fondamental, dans bien des pays, le chemin est encore long, pour que dans la pratique, ce droit devienne réalité durable. Illustrations au Mali et à Madagascar, deux pays qui luttent pour tenter de se rapprocher de la réalisation de l’ODD numéro 6 d’ici 2030.
Comme souvent, la résolution de l’Onu sur le droit à l’eau a une signification symbolique importante. Mais le droit n’est exigible que s’il est inscrit dans les lois d’un pays et surtout si ces lois sont ensuite appliquées. Au Mali, l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tout le monde est un défi de très longue haleine même si petit à petit la situation s’améliore. On en parle avec Fabrizio de Georgio Ferrari Trecate. Il est responsable au Mali de l’ONG belge Join for Water.
La lutte contre la défécation à l’air libre à Madagascar
A Madagascar, comme au Mali le problème lié à l’assainissement et à l’eau potable reste encore un défi majeur. Chaque année, des milliers de Malgaches, notamment des enfants de moins de 5 ans, meurent de la diarrhée causée dans la plupart des cas par l’impureté de l’eau et le manque d’assainissement et d’hygiène. Pour bon nombre de Malgaches, l’accès à des latrines ou à des toilettes privées restent encore un luxe inconnu et la défécation à l’air libre est une réalité. Un reportage de notre correspondante sur place, Priscat Rakotomalala.
Source : Deutsche Welle