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Le tribunal de première instance de la commune I : un cimetière du droit dans le Mali de l’ère IBK

tribunal palais justice bamako

Par ses différentes pratiques, tout porte à faire croire que la justice malienne est partiale car l’affaire que nous allons vous relater est la parfaite illustration. Jamais dans le monde judiciaire un plaignant ou un requérant ne peut être à la fois partie civile, victime et prévenu.

Les faits : Tout est parti d’une querelle entre deux enfants  qui jouaient devant la grande porte d’entrée d’une maison habitée  en  location sise  à Dioumazana  en Commune I du District de Bamako. La querelle qui a opposé  Alimatou Fofana dite Sadio à  Papa Diallo   a eu lieu le 25 juillet dernier. Les deux enfants sont âgés de cinq(5) à sept (7) ans. Ladite querelle  s’est produite en la présence de  Monsieur Salif COULIBALY qui a intervenu pour la paix et la réconciliation entre les deux enfants.

Le nommé Papa Diallo est rentré dans la maison en pleurant, en disant à sa mère qu’il a subi de la part de Mamadou Bemba FOFANA, le frère direct de Alimatou FOFANA dite sadio  un coup de pied qui est également un enfant de sept (07) ans.

Ainsi, Mariam FOFANA la mère de Papa Diallo a  immédiatement interpellé Madame Fofana Mariam DIAKABY en ces termes « il faut que l’on parle sérieusement au sujet des enfants, moi je suis une spécialiste des enfants car j’ai bénéficié  une formation sur les enfants…».

Mme FOFANA Mariam Diakaby a répondu en disant que M. Salif COULIBALY a déjà réglé cette situation.

Mariam FOFANA a réagi en ces termes le moment opportun est arrivé pour définir entre nous ce qui est acceptable et qui est inacceptable, je ne peux plus tolérer que l’on frappe mes enfant

Mme FOFANA Mariam DIABY REPOND   : mon éducation familiale ne me permet pas de manquer du respect à une vieille personne. Mieux mon mari m’a donné une consigne ferme de ne jamais  me quereller avec vous. C’est pourquoi, je  vous ai toujours considérée comme une  bonne mère qui a tout fait  pour ses enfants et qui représente tout pour ceux-ci.

Sans demander le pourquoi ni  le comment des discussions intervenues entre Mme FOFANA et Mariam FOFANA, la nommée Maman DIALLO la fille de Mariam FOFANA , a frappé  Madame FOFANA MARIAM DIAKABY  et proféré des injures grossières contre ses  parents au motif que sa maman mérite respect et considération car sa mère  est une reine.

A titre de rappel c’est la troisième  fois que la  famille Mme FOFANA Mariam DIAKABY   fait l’objet d’agression.

A la  grande surprise le 1er août 2013, Mariam FOFANA et ses  trois filles ont planifié  encore l’agression de leur victime Mme FOFANA  Mariam DIAKABY ;  pendant que son  mari était  en mission, Mme Mariam Diakaby a été battue à sang par  Mariam FOFANA et ses filles Fifi Diallo, Maman Diallo, et Néné Diallo, elles avaient même fermé le portail pour éviter aux voisins de venir les empêcher de réaliser leur sale besogne. D’après Néné DIALLO , une des filles de Mariam  FOFANA, le portail ne sera ouvert que sous réserve d’une mort de leur victime.  N’eut été la présence de Monsieur DOUCOURE le pire allait arriver à Mme Mariam Diakaby qui a reçu des coups et blessures volontaires, Monsieur DOUCOURE qui a pu l’extirper des mains des ses bourreaux aussi.

Le lendemain, la famille de Mariam FOFANA   et ses trois filles  ont été assignées devant le Tribunal de Première Instance (TPI) de la Commune I du District de Bamako. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette procédure judiciaire, le Commissaire de Police  du 12ème Arrondissement a décidé d‘opérer l’interpellation et l’audition des concernées au terme de laquelle, leur faute ayant été constatée et reconnue, le Commissaire  intègre TOUNKARA décida ainsi de les maintenir en garde à vue, le vendredi 02 août  2013.

Contre toute attente, le Procureur de la République M. Santigui TRAORE  a ordonné au Commissaire principal  du 12ème  Arrondissement de libérer  immédiatement Mariam FOFANA et ses deux filles au motif d’une prétendue gestion à l’amiable, et  cela moins d’une semaine après leur interpellation.

Cette décision  de libération dudit Procureur a produit des effets lourds de conséquences pour la victime   qui a été privée  d’un droit élémentaire qu’est le droit à la justice. En effet, bénéficiant du soutien sans réserve du Procureur, chaque jour que  Dieu fait,  Mme FOFANA Mariam Diakaby et son mari  reçoivent des injures inhumaines, des traitements humiliants, dégradants et des paroles incendiaires même le jour du pardon (fête de ramadan).

La patience a été fortement ébranlée, l’honneur et la dignité de Mme FOFANA Mariam  Diakaby ayant  été méconnus et bafoués par ceux là-même qui sont chargés de la justice.

L’initiative de telle procédure appartient aux parties.

C’est ainsi , que par correspondance en date du 12 août,  Mme  FOFANA Mariam Diakaby a saisi,  à nouveau, le Procureur avec ampliation au Ministère de la Justice et à l’AMDH et d’autres implications que l’affaire a pu être instruite par le Commissariat du 12ème Arrondissement et enrôlé pour l’Audience dudit Tribunal du 25 Août 2013 .

Comme si tout cela ne suffisait pas, Mme FOFANA Mariam Diakaby, plaignante et victime a comparu en tant que prévenu à l’Audience, sur machination du Parquet.

Mme Mariam Diakaby, ayant vécu l’horreur dû à son insécurité juridique a demandé le renvoi de  l’audience afin de permettre la présence de son Avocat.

Finalement, l’Audience a eu lieu le 06 novembre dernier et le délibéré est tombé le 20. Comme l’on pouvait s’y attendre, le Tribunal a séquestré le droit au profit de Mariam Fofana et ses trois  filles car seules les injures publiques ont été retenues avec comme amende  le paiement du Franc symbolique que la Présidente de ladite audience, à la lecture dudit  délibéré, a assimilé le franc symbolique à cinq francs CFA d’ailleurs qui  est une insulte à l’endroit de la victime car une phalange de sa  main droite  a été fracturée,  ce qui montre que les propos de l’autre partie s’avèrent vrais en disant  ceci : « celui qui n’a pas de dents, ne peut pas mordre et qu’elles feront de la bonne dame ce qu’elles voudront et elles ont la couverture des hautes  autorités…».

L’analyse objective de cette affaire fait ressortir les constats malheureux suivants : le Tribunal de première instance de Bamako  de  la Commune s’est érigée  maintenant en un cimetière du droit ; le Procureur de la République près le TPI de la Commune I M. Santigui TRAORE ,  serait une dynamite pour la stabilité sociale, l’état de droit et un expert en séquestration du droit  au profit de ses clients ; la Justice est devenue un lieu d’horreur et de terreur pour les honnêtes citoyens  qui ne pensent qu’à la manifestation de la vérité sous les seuls motifs de faits et de droit ; tout homme honnête est un criminel potentiel car la justice de la République du Mali  l’est devenue, par la faute de certains magistrats véreux, censitaires et relationnels. Où est le Président IBK !

 

Affaire à suivre

Source: La revelation

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