Le Président algérien, s’est fait par la suite rappeler sèchement à l’ordre par le Maroc lorsqu’il a prétendu que le Sahara marocain figurait toujours parmi les zones connaissant des hostilités.
En outre, le régime vert-kaki, contesté par son peuple, multiplie les déboires et ne trouve aucune autre solution que de s’en prendre au Maroc d’en une vaine tentative d’obtenir le soutien de son peuple.
C’est pourquoi, le régime militaire algérien, s’est illustré très récemment par des exercices militaires à munitions réelles qu’il a effectués dans la région de Tindouf, limitrophe du mur de défense marocain.
Par ailleurs, l’Etat-Major algérien vient de fournir la preuve qu’il reste le premier parti politique en Algérie au moment même où les Généraux algériens s’attaquent aux réseaux sociaux et opposants politiques qui appellent à un pouvoir civil.
Pour en savoir plus sur la vrai nature du régime algérien, il est fortement conseillé aux lecteurs de lire la livraison du mois de mai 2020 de la revue de l’armée algérienne « El Djeich » pour constater par eux mêmes que ladite revue intervient, non seulement dans tous les domaines, politique, économie, sociétal et autres, mais dicte la conduite à suivre dans le pays.
Mieux, pour la revue « El Djeich », une poignée de mécréants et charlatans, anti-armée et anti-T.Bone aurait commis l’hérésie de dénoncer le racisme assumé par l’armée algérienne à l’égard des Amazighs algériens, à travers le solgant du « zéro Kabyle » dans l’armée, mais surtout de raviver, en cette période de confinement dû à la pandémie du Coronavirus (COVID-19), les revendications légitimes du Hirak.
Il est acquis, aujourd’hui, que suite à la lecture de la revue mensuelle de l’armée algérienne, il n’y a plus photo sur les détenteurs réels du pouvoir dans ce pays.L’État a été, est et restera l’Armée
Et comme si la très officielle Agence de Presse Algérienne (APS) ne lui suffisait pas, pas plus que le quotidien « Al Moudjahid », ou la télévision publique (ENTV), le « Commandement militaire » active aussi la revue « El Djeich » pour tirer sur tout ce qui bouge en Algérie ; un énervement symptomatique de la très grave crise que traverse l’armée algérienne dans un pays qui bascule vers l’inconnu.
Combien de mères ont versé des larmes pour leurs fils sacrifiés par le régime algérien ? Combien d’entres-elles se sont-elles lancées dans des cantiques pour maudire ces juges algériens qui emprisonnent leurs enfants sur un simple coup de fil ?
Les Algériennes et les Algériens ne vont pas se taire. Ils ne céderont pas à ces intimidations quotidiennes. Demain, lorsque la crise sanitaire sera derrière eux, les rues algériennesse rempliront à nouveau de manifestants. La régime algérien n’a donc pas encore gagné la partie. L’arbitre n’a pas sifflé la fin de la partie. C’est leur dernier espoir.
N’oublions pas que le régime algérien alimente le séparatisme et ignore sciemment les populations sahraouies marocaines séquestrées à Tindouf qui ne peuvent plus vivre dans un mouroir depuis près d’un demi-siècle. Il faut qu’Alger prenne conscience que les fortes contestations qui se multiplient dans les camps des embastillés sahraouis marocains de Tindouf témoignent de la naissance d’un mouvement anti-polisario qui réclame haut et fort une solution politique au conflit, créé artificiellement par l’Algérie en 1975 pour déstabiliser le Maroc, à savoir le « Mouvement Sahraouis pour la Paix (MSP) ».
La fin du mois de Ramadan s’annonce très animée en raison de la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole brut, des achats très onéreux des produits alimentaires de première nécessité et d’habillements et ce, alors qu’approche la Fête de l’Aïd Fitr sans parler de l’Aïd Adha qui se présentera sans mouton pour le peuple algérien.
Au final, les jours à venir risquent d’être sombres pour les tenants du « deep state » en Algérie.
Farid Mnebhi.