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Le prix d’une turpitude !

Les adolescentes à qui les parents interdisent les sorties nocturnes, mais qui parviennent quand même à trouver des astuces pour dévier la vigilance de leur parents sont à décorer ! MT, à peine pubère, ayant plus d’un tour dans son sac, parvient régulièrement à sortir à l’insu de ses parents jusqu’au jour où arrive un accident !

image d’illustration.

Née dans une famille modeste et à l’éducation stricte, MT, la benjamine, jouit des attentions et des privilèges liés à ce statut. Des contraintes aussi, car, couvée et surveillée comme du lait sur du feu.

Les parents lui passaient toutes ses caprices et satisfaisaient ses moindres désirs, sauf un : les sorties nocturnes. La famille T, très soucieuse de l’insécurité à Bamako, veillait à ce qu’elle soit à la maison au crépuscule, ce, jusqu’au lendemain. C’est connu : tout ce qui est interdit attire, MT, pour sa dernière année de lycée, a décidé de participer au bal de fin d’année. Et la belle demoiselle, depuis des mois, calcule, scrute, guette et pense à toutes les stratégies possibles pour aller à ce bal de fin d’année.

« Ce soir-là, j’étais surexcitée de participer à ma première soirée et j’étais prête à tout pour y être. Je n’ai nullement pensé aux conséquences. La seule question que je m’étais posée c’était comment faire pour être dehors ? Comment contourner les obstacles et les interdits ? Notre portail se ferme à 20 heures déjà. Alors, j’ai mis sur place une stratégie qui m’avait été proposée par une amie, « escalader le mur à l’insu de tous ».

A 22 heures, l’heure à laquelle ses copines devaient venir la chercher, MT, qui s’était couchée de bonne heure pour tromper la vigilance des parents, sort et escalada le mur. De l’autre côté, ses amies qui l’attendaient, l’aidèrent à descendre sans peine. Elle est allée au bal, et a bien fêté comme elle en rêvait.

Au retour, il fallait rentrer de la même façon ; par le mur.  Or, elle est rentrée seule, fâchée. Ses copines qui n’avaient pas des problèmes comme elle, n’étaient pas pressées de quitter la fête. Alors, elle dû se résoudre à partir seule et à faire face, seule, au mur.

« Je suis montée sans trop de difficultés, juste quelques écorchures. Mais, cette fois-ci, il n’y avait personne pour amortir ma chute. Je me suis retrouvée dans notre cour, la jambe cassée. Mes hurlements ont révélé toute la famille. C’est aux urgences, et la jambe en plâtre que ma soirée, ma première sortie, s’achèvera ! ».

Soumba DIABATE (Stagiaire)

Source: Bamako News

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