« Le pardon existe parce que nous sommes condamnés de poursuivre notre chemin ensemble chrétiens et musulmans », a-t-il dit lors d’une conférence de presse qu’il a animée à son cabinet à la Primature à Bangui.
Le chef du gouvernement centrafricain a regretté l’incident du 4 février dernier, relatif au « lynchage barbare d’un militaire par d’autres militaires devant les caméras du monde entier et qui a été un coup dur porté aux efforts du gouvernement».
Pour M Nzapayéké, cet incident qui est un coup dur porté à l’image de Centrafrique et à l’honneur de l’armée, garante de l’unité nationale et de la protection des biens, a mis en marche l’institution judiciaire qui doit tout mettre en Å“uvre afin de « traquer jusque dans les derniers recoins de la République ces criminels qui ont souillé la tenue de combat ».
Il a par ailleurs invité ses compatriotes de soutenir l’action gouvernementale en vue de l’organisation d’élections « crédibles et transparentes »
« Le gouvernement que je dirige, fort du soutien et de l’encouragement de la communauté internationale, travaille d’arrache-pied pour remettre la RCA sur le chemin de la légalité et du développement » a indiqué André Nzapayéké.
source : apa