Selon la publication, « le président togolais était à Niamey, le 3 janvier, afin de s’entretenir avec les dirigeants de la junte et de discuter des solutions de sortie de la crise entre le Niger et la Cédéao ». La libération de l’ex-président constitue l’une des principales exigences du bloc régional, qui « assure être prêt à envisager une levée complète des sanctions économiques actuellement appliquées au Niger ».
Après des consultations avec les autorités nigériennes, le dirigeant togolais a tenu une réunion par vidéoconférence avec ses homologues du Nigeria (Bola Tinubu), du Bénin (Patrice Talon) et de la Sierra Leone (Julius Maada Bio). Lors de cette réunion, les deux parties ont convenu d’envoyer une délégation à Niamey pour poursuivre les discussions. Selon Jeune Afrique, la mission de l’organisation régionale arrivera dans la capitale nigérienne « aux alentours du 25 janvier ».
Pour rappel, le président Mohamed Bazoum a été destitué dans la soirée du 26 juillet par des militaires. Ils ont par ailleurs formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) présidé par le commandant de la Garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani. Depuis le coup d’État, la famille du président déchu est maintenue en isolement sous garde militaire. Les dirigeants des pays de la Cédéao ont imposé des sanctions sévères aux rebelles et ont exigé qu’ils libèrent Bazoum, menaçant de recourir à la force.