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Le monde change, le Mali doit avancer

Sur la terre africaine du Mali, la démocratie s’est encore fait rouler dans la farine par d’éminences grises africaines certifiées et commises pour sa promotion en Afrique. En désignant par euphémisme un coup d’État coup de force, l’élite démocratique malienne coupable d’infanticide, permet à la haute mission de la CEDEAO conduite par un ancien président africain de blanchir le Coup d’État dans le coup d’État.

En donnant acte au président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA de sa prestation de serment, en le félicitant pour son investiture, en l’encourageant à conduire la Transition en conformité avec les promesses et engagements énoncés dans son discours d’investiture et en saluant les engagements pris par le président de la Transition Assimi GOITA et le Premier Ministre le Dr Choguel Kokalla MAIGA de respecter les décisions du Sommet Extraordinaire de la CEDEAO tenu le 30 mai 2021 à Accra, la CÉDÉAO tourne la page des douloureux épisodes de l’arrestation de l’ancien président de la Transition et de son Premier ministre, acquiesce et applaudit des deux mains le mode de prise du pouvoir.
Plus, en réitérant l’engagement de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement à accompagner la République du Mali pour une transition réussie et en appelant les partenaires multilatéraux et bilatéraux à soutenir le processus de transition, l’organisation sous régionale adoube la Transition militaro-civile désormais du Mali.
Et bonus : ‘’la Mission a exhorté tous les acteurs sociopolitiques à travailler ensemble et à faire preuve de responsabilité dans cette période délicate de la transition afin de garantir la réussite du processus de transition’’. Comme quoi, il faut bien croire avec Confucius que le bonheur ne se trouve pas forcément au-dessus de la montagne, mais dans la façon de la gravir.
En clair : arrêtons les chicanes et les galéjades des réseaux, sortons des critiques politiciennes stériles pour être dans le réel, se donner la main et aider notre pays à remonter la pente. Demandons aux partis politiques de sortir de l’alimentarisme et du parjure démocratique pour nous présenter leurs projets de société à l’aune des ambitions et de l’honneur de notre grand peuple. Les temps des grands banquets politiques sont résolus. Il n’y a plus rien à manger. Le monde change, le Mali doit avancer. Il y va de notre survie commune.

PAR BERTIN DAKOUO

Source: Info-Matin

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