En 2013, alors que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), avec des individus comme Iyad Ag Ghali, occupait le Nord du Mali sous le prétexte de rébellion touareg, le gouvernement malien avait tiré les conclusions justes sur la nature de ce mouvement. En juin 2013, le Ministre Malien des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Coulibaly déclarait que “Ceux qui prétendent être du MNLA comptent parmi eux des recyclés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), d’Ansar Dine et d’autres combattants, d’autres criminels venus se cacher sous le drapeau du MNLA. Leur objectif est de déstabiliser cette partie du pays pour profiter des avantages du trafic de drogue et du désordre”.
La rébellion touareg est un prétexte pour des criminels qui veulent perpétuer une pratique systématiquement reprochée à la société traditionnelle touareg. Le journaliste Boris Thiolay, dans son article intitulé “Les Touaregs, un peuple dans la tourmente” du 25 janvier 2015, écrit que “la société touareg traditionnelle, très hiérarchisée. (…) Ces hommes clairs de peau possédaient des esclaves noirs. (…) Ils opéraient des razzias sur les voyageurs et commerçants traversant leur territoire.” Vous l’aurez compris! Le journaliste Boris Thiolay expose “le racisme envers les noirs” et “le crime organisé” dont certains membres de la société touareg se sont toujours rendus coupables, y compris le MNLA.
Le 04 juin 2013, l’AFP titrait ceci : Mali, à Kidal, le MNLA a montré son “vrai visage”, “raciste” et “ségrégationniste”. En effet, l’AFP rapportait les propos du Ministre Malien des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Coulibaly, qui déclarait que “Après avoir été complice d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) montre son vrai visage en défendant des thèses racistes et en mettant en œuvre des actions ségrégationnistes.” À cette période, le MNLA s’était lancé en mai 2013 dans une chasse aux noirs, comme l’a dénoncé le gouvernement malien en ces termes: “Nous avons assisté ces trois derniers jours à une chasse aux Noirs à Kidal. Il s’agit clairement d’actions contre les Noirs, une bonne centaine arrêtée par le MNLA. Les exactions des derniers jours ont été précédées par des manifestations à Kidal, cornaquées par le MNLA, pour demander que les Noirs rentrent dans leur pays”.
Le MNLA, avec des individus comme Iyad Ag Ghali, sont dans le culte de la supériorité de la peau blanche. À propos des Touaregs de la société traditionnelle, le journaliste Boris Thiolay rappelle que “Ces hommes clairs de peau possédaient des esclaves noirs”. Puisqu’au 21ème siècle, il est difficile de soumettre les noirs à l’esclavage, les séparatistes touaregs ont entrepris de chasser les noirs du territoire du Nord Mali.
Depuis juin 2013, le gouvernement malien avait déjà pris conscience du racisme et des actions ségrégationnistes des séparatistes touaregs qui ne sont en réalité que des terroristes, des narco-terroristes qui bénéficient d’une couverture de l’Algérie comme base arrière.
En effet, le 04 novembre 2021, dans un article du site Sahel Intelligence intitulé: “Mali, Rencontre à Tinzawaten entre les services de renseignement Algériens et le terroriste Iyad Ag Ghali”, le journaliste Frédéric Powelton a révélé que le Directeur général adjoint des services de renseignement Algériens a assuré un appui total à Iyad Ag Ghali pour sa protection et celle de son groupe. Il s’agit pour l’Algérie d’œuvrer à la colonisation du Sahara en y développant son influence à travers des groupes armés narco-terroristes et racistes. Ce racisme n’étonne personne avec l’Algérie comme base arrière de ces narco-terroristes. Une partie de l’opinion algérienne a été horrifiée par la virulence d’une campagne anti-migrants noirs lancée en juin 2017 par des Algériens avec ce message: “Il faut les exterminer comme des rats, car ils vivent comme des rats”.
Source: «Histoires d’Afrique»
Inter de Bamako