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LE MALI VERS L’ANNEXION DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE : LA COLÈRE DES FAÎTIÈRES FACE AUX ACTIONS D’INTIMIDATION !

Depuis le déclenchement de l’État d’urgence le 18 décembre dernier, la liberté d’expression en général et la liberté de la presse en particulier sont fortement menacées au Mali. Toute chose qui indique que c’est la démocratie malienne qui est aujourd’hui mise à mal. Les responsables des faîtières de la presse se mobilisent pour protester et dénoncer des actions d’intimidation sur la presse malienne. Tel est l’objet d’un communiqué des faitières de la presse le 31 décembre dernier.

 

Faut-il le rappeler, dans un communiqué en date du 31 décembre, signé par le Procureur de la République, Mamoudou Kassogué, relatif à l’inculpation de certains cadres du pays et du chroniqueur, Ras Bath, il est mentionné : ” la possibilité de liens entre les suspects et… de personnalités influentes du monde médiatique dans le cadre d’actions coordonnées pour les besoins de l’entreprise criminelle projetée “.
Selon les faîtières de la presse, le Procureur de la République laisse ainsi entendre que des confrères sont recherchés pour être également inculpés.

“Nous, faîtières de la presse, estimons que cette sortie du magistrat n’est ni plus ni moins qu’une intimidation de la presse. Par ce procédé, les pouvoirs publics veulent museler la presse nationale et mettre l’épée de Damoclès sur la tête de nos confrères”, ont-elles constaté.
“Nous rappelons aux pouvoirs publics que la liberté de presse est consacrée par notre Constitution et que nul ne doit être inquiété pour ses idées, ses critiques. Invitons les pouvoirs publics à plus de discernement, de responsabilité pour préserver les acquis démocratiques”, a indiqué le communiqué des faîtières de la presse.

“Invitons les journalistes à plus de responsabilité et de confiance en nous-mêmes, sans peur ni crainte”, a-t-il ajouté.

Une chose est certaine, les autorités de la Transition n’ont pas intérêt à museler la liberté de la presse. Car, cela pourrait davantage marginaliser le Mali et le priver de certains avantages au niveau des organisations internationales partenaires qui soutiennent et accompagnent notre pays pourvu que les règles démocratiques restent en vigueur. Les autorités de la Transition vont-elles fermer les yeux sur cette question épineuse en brandissant des menaces sur des hommes de médias ? Aujourd’hui quelle est l’importance de la Haute Autorité de la Communication (HAC) dans notre pays ?

Boubacar DIARRA

Source : Le Soir De Bamako

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