Depuis l’instauration de l’Etat d’urgence, les forces de l’ordre et de la sécurité sont en alerte maximale. Elles multiplient les patrouilles de jour comme de nuit en vue de sécuriser les personnes et leurs biens. La présence des Hommes en uniformes rassure les populations qui encouragent les autorités à maintenir le cap.
Jamais la présence des forces de sécurité n’avait été aussi salutairement remarquable comme celle de ces derniers temps. L’instauration de l’Etat d’urgence expliquerait cet état de fait. Car, il vise à sécuriser les citoyens et leurs biens tant dans les centres urbains que dans le monde rural. Pour ce faire, les forces de l’ordre et de sécurité sont déployées partout dans la ville de Bamako afin qu’elles mènent des patrouilles dans les coins et recoins. Cela pour parer à toute éventualité; car, l’ennemi peut frapper à tout moment et en tout lieu. Pour éviter tout dramatique effet de surprise, les autorités ont pris les mesures qui s’imposent en pareilles circonstances.
Toutes fis, si l’Etat d’urgence est instauré et est encourageant, force est de reconnaître que des efforts restent à fournir pour le faire respecter par les populations. La restriction des libertés de mouvement qu’exige l’Etat d’urgence ne semble pas être pleinement respectée par certains citoyens. Certains noctambules n’ont pas renoncé à leurs habituelles sorties intempestives. Ils passent des nuits entières à déambuler dans la ville. Chose qui rend compliquer le travail des forces de sécurité.
Les jours des mariages aussi, les mairies de Bamako, par exemple, sont prises d’assaut par les accompagnateurs des mariés. Ils garent leurs véhicules et motos dans les devantures des mairies bloquant ainsi le passage des usagers de la route. Les ambulances et Sapeurs pompiers ont du mal à se frayer du chemin lors de leur passage devant les mairies. Les cortèges de mariage ajoutent aux difficultés de mise en œuvre de l’Etat d’urgence.
Pour l’effectivité de ces mesures de sécurité, les populations doivent, de leur côté, jouer leur rôle, se montrer compréhensives et citoyennes. Cela se passe par le respect des normes de sécurité décrétées par les forces chargées de veiller sur l’Etat d’urgence. Egalement, il faut faciliter la tâche aux forces de maintien d’ordre et de sécurité en se mettant à leur disposition lors des contrôles de routine. Dans la collaboration citoyenne, il y a des renseignements à fournir aux agents en charge de la sécurité.
Ambaba de Dissongo
Par L’Observatoire