Dr. N’golo Diarra est enseignant-chercheur et spécialiste des relations internationales. Il nous explique ce que peut impliquer ce partenariat stratégique entre le Mali et la Chine. Plusieurs domaines peuvent être concernés, selon lui.
« Le partenariat peut s’étendre au niveau militaire, au niveau secrétaire et que les deux pays peuvent faire des exercices, des manœuvres ensemble, puis des stratégies consistant vraiment à lutter contre le terrorisme », estime l’expert. Aussi, poursuit-il « d’autres domaines seront touchés, tels que l’éducation, la santé et le développement économique ».
Profiter de l’expérience chinoise
Pierre Claver Bakoroba Traoré, enseignant-chercheur à la faculté des sciences et techniques, pense que le Mali doit chercher tous les moyens lui permettant de tirer des leçons de l’expérience chinoise. Pour l’universitaire, ce partenariat devrait aussi être une opportunité pour développer plusieurs secteurs.
« ce partenariat stratégique est en fait une sorte d’entente parfaite entre deux parties qui veulent vraiment travailler de manière sincère, de manière ouverte et de manière transparente ». Pour l’universitaire « le type de partenariat que les pays africains, notamment le Mali, doivent tisser avec des pays comme la Chine, c’est justement de pouvoir aller vers un développement aussi avancé, notamment avoir des industries ».
Pour nos deux interlocuteurs, il revient au Mali de tirer profit de ce partenariat stratégique pour atteindre un certain niveau de développement et se prendre en charge. Cela afin disent-ils d’arrêter toujours de tendre la main.