« Le départ d’IBK sera la fin de la souffrance du peuple malien et de l’Afrique toute entière… », dixit le président de l’ADEPM.
Dans son analyse, le Président du parti ADEPM, membre fondateur du Cadre de Réflexion Stratégique pour le Changement (CRSC), membre du M5 RFP, Dr Aboubacar Sidiki Fomba, rappelle le bien-fondé de la création du M5 RFP qui en vise qu’à restaurer la dignité, l’honneur et la paix des maliens. Lisez plutôt !
Le M5-RFP est décidé à changer le destin du Mali, à restaurer l’honneur, la dignité et la paix durable.
La mauvaise gouvernance en Afrique tire son origine de la France-Afrique donc la balkanisation de l’Afrique.
Voilà les 11 accords signés entre la France et les pays francophones et ce qui explique la position de la CEDEAO/France pour la résolution de la crise au Mali:
1_ La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation: les États indépendants remboursent le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation.
2_ La confiscation automatique des réserves financières nationales : la France garde les réserves financières de 14 pays Africains dont le Mali depuis 1961.
3 _ Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans nos pays: la France a le premier droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex_colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit : “je ne suis pas intéressé ” que les pays Africains sont autorisés à chercher d’autres.
4_ Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et appels d’offre publics.
C’est à dire dans l’attribution des marchés publics les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution, même si les pays Africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix ailleurs.
L’exemple récent est la concession de l’aéroport international Modibo Keita.
La France possède à travers ses expatriés, tous les leviers économiques de nos pays et contrôle tous les grands services publics : Eau, Électricité, Téléphone, transports, les grandes banques, commerce, la construction et l’agriculture.
5_Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires de nos pays d’où l’existence d’un accord ou de coopération militaire.
6_ Le droit pour la France de déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts.
Exemple la fameuse lettre de Dioncounda Traoré dont personne ne connaît le contenu se cache derrière ce droit et c’est pourquoi Barkhane est au Mali pas pour lutter contre le terrorisme mais pour l’intérêt de la France.
7_ L’obligation de faire du Français, la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation.
La langue de Molière !
Une organisation de la langue française et de la diffusion de la culture française “la Francophonie”.
8_L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des colonies françaises d’Afrique): la vraie Vache à lait pour la France, un système dénoncé par l’Union européenne.
Ce système met environ 500 milliards de dollars des caisses de l’Afrique dans sa trésorerie.
9_ L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’état des réserves : Pas de rapport, pas d’argent.
10_ Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France.
C’est pourquoi la Russie, la Chine et même les Etats Unis ne peuvent pas intervenir au Mali pour mettre fin à ce conflit.
11-L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale.
Pour toutes ces raisons, je lance un appel à tout le peuple Malien de l’intérieur et de la Diaspora à faire du départ d’IBK, la fin de la souffrance du peuple malien et de l’Afrique toute entière.
Surtout les opérateurs économiques Maliens doivent mettre le paquet.
L’échec du M5-RFP est catastrophique et peut même être la fin de l’existence du Mali.
Le mouvement M5-RFP est purement révolutionnaire et personne n’a le contrôle, donc il échappe à toute considération ou illusion.
Ensemble pour la libération du Mali, l’otage, par-là et de toute l’Afrique.
Aboubacar Sidick Fomba président du parti ADEPM et de la coalition citoyenne pour la renaissance du Mali “COCIREM”