‘’Qui se justifie, s’accuse’’, dit l’adage. Depuis, quelques heures, le Bureau du Vérificateur général tente de se justifier par rapport à un article presse paru dans les colonnes de nos confrères Mali-Tribune intitulé ‘’AFFAIRE BAKARY TOGOLA : 60 millions de FCFA au BVG pour ne rien voir’’. C’est ainsi que ladite réaction fait vibrer les réseaux sociaux. Les internautes ébahis par l’ampleur de la corruption au Mali dénoncent le budget colossal mobilisé pour une structure qui donne très peu de résultats. Votre Facebookan du jour !
Churchillian : ce communiqué loin de les blanchir, les enfonce davantage. L’administration est une continuité, mais le BVG donne l’impression que son travail a commencé avec l’actuel Vgal. Ils oublient que d’autres l’ont précédé. En outre, pourquoi ont-ils abandonné leur mission du 15 mars 2016 ?
Moiso : Le BVG doit être purement et simplement fermé. Cette trouvaille d’ATT ne sert à rien dans la lutte contre la corruption. Une structure budgétivore qui engloutit des milliards pour son fonctionnement, mais n’est pas capable de freiner la délinquance financière dans le pays.
Alou DIARRA : mais il me semble que le bureau VG a mal interprété non ? L’article ne semblait pas dire que le Vérificateur général a reçu 30 millions. Le chef a été nommé, il n’y a pas longtemps. Mais le bureau est là depuis très longtemps. Ça concerne peut-être des collaborateurs du vérificateur général. Et cette information aussi mérite d’être creusée, au lieu de se concentrer sur le chef.
De plus, cette réponse donne une information cruciale : une mission de vérification a été abandonnée sur instruction ! On doit avoir ces détails au lieu de se contenter de «raisons stratégiques» du monde rural !!! Il faut oser jusqu’au bout.
Seydou : Le BVG ne traduit pas en justice, car ce n’est pas la justice. Mais les gens sont traduits en justice selon les rapports du BVG. Et ces rapports dorment dans les tiroirs, depuis 10 Ans au moins. Soit, ces rapports sont mal faits, soit cela sent la corruption pure comme les 60 millions…. ou tout simplement le manque de volonté politique de lutter contre la corruption.
Quand le peuple, à travers CPP, met la pression, la volonté politique viendra. Depuis sa création, le BVG a traduit qui en justice ? Que PCC remplace le BVG. Ou que le PCC contrôle le BVG. Qu’a fait le BVG jusque-là ? Ils ont traduit qui en justice ? Les petits bonnets bien sûr. Car le BVG est trop lie au gouvernement, au pouvoir. Or, la corruption vient des personnes liées au pouvoir aux partis politiques, a la Famille.
Ousmane Diabate : Mon VG comprenez, les petits hommes ne savent pas qu’il y a des grands hommes. Votre bureau ne traduit pas les suspects en justice, mais vous faites des rapports et les présentez à qui de droit. Malheureusement, au Mali, certains font exprès de mentir sur les personnalités, vos rapports commencent à faire effet.
Souleymane Diallo : Il faut faire correctement la part des choses. Rien n’a changé, c’est toujours les mêmes têtes dans ce gouvernement.
Mel Masseda : Parlant de compréhension, aidez-nous à comprendre pourquoi la mission du 15 mars 2016 a été abandonnée pour que les responsabilités soient situées.
Momo Sissoko : Courage, les Maliens, mais l’histoire jugera chacun de nous. Continuons sur le mensonge. Soit, c’est nous-mêmes qui verrons, soit ce sont nos enfants et petits fils qui ramasseront les pots cassés. Combien de jeunes partent se faire tuer dans la mer et dans le désert à la recherche du bien-être dans les pays développés qui n’ont pas bâti leur pays sur le mensonge, mais sur le travail, la vérité, la justice et la défense de l’intérêt général. Et sachez qu’on ne va jamais se développer tant qu’on n’emprunte pas le chemin que ces pays développés ont suivi pour se développer. Nous ne sommes pas les seules créatures d’ALLAH et nous ne pouvons pas par conséquent prétendre être les plus aimés par LUI. Le Mali ressemble à site d’orpaillage où chacun cherche son petit intérêt avant la fermeture du site et tant pis pour l’intérêt général. Mais sachez que l’intérêt général est le garant de l’intérêt individuel. Le problème du nord en est un exemple. Combien de gens ont perdu leurs emplois à cause de ces abrutis et soi-disant djihadistes, combien de filles et de femmes ont été violées ? Tout cela à cause du manque de rigueur dans la gestion des affaires publiques particulièrement l’armée. Nous allons encore plus souffrir tant que nous resterons sur cette lancée. Le Mali fait peur, car il y a trop d’hypocrites. La politique de «Amadouer pour gagner sa vie
Massa Souleymane Diakite : je suis vraiment déboussolé, par la gouvernance de mon pays. Dans la liste des pays les plus corrompus, le Mali fait partie. Exemple, le prix de l’avion présidentiel. Il y a le prix de PM et le ministre de l’Économie, jusqu’à présent, ce dossier reste sombre.
Kané Sidiki : Bravo la Cour conditionnelle d’avoir donné la volonté de vérifier leurs archives. Mais les félicitations, c’est après les résultats donnés par le vérificateur général.
Isaac Togo : ceux qui dissent que la corruption a repris sous le mandant d’IBK, je suis désolé de dire, mais ces gens-là ne comprennent pas le Français. Donc, je les renvoie au dictionnaire pour vérifier le sens réel de ce mot.
Daouda Coulibaly : Dans ce pays, on ne sait plus qui est griot et qui est noble. Il y’a trop d’individus immoraux prêts à défendre le diable.
Seyba Mohamed Diarra : Initiative novatrice et encourageante. Cependant, on doit motiver et encourager les citoyens à la délation. Elle doit être encadrée et réglementée tout en garantissant surtout l’anonymat et la confidentialité des uns et des autres, gage de bonnes pratiques. Malheureusement, Facebook n’est ni approprié, ni un domaine national apte à assurer la confidentialité et la crédibilité d’une délation efficiente. Encore bravo pour le rapport 2013 que nous espérons voir en ligne (pourquoi pas un site BVG à cet effet ainsi qu’un numéro vert vu que peu de Maliens ont accès à internet ?) et bonne continuation tout en marquant la rupture d’avec les anciennes obscénités rudérales. Vive le Mali !
Source : Info-Matin