Un test ADN a établi que la dépouille remise au gouvernement malien le 20 mars par la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Mali est celle de la Suisse Béatrix Stöckli enlevée à Tombouctou en 2016, a annoncé ce mercredi un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
“Les analyses d’ADN prélevé sur la dépouille ont révélé que le corps est bien celui de Béatrix Stöckli, enlevée à Tombouctou le 8 janvier 2016”, a précisé le communiqué.
Face à cette “tragédie”, le gouvernement malien a réaffirmé sa détermination à “rechercher et à traduire les auteurs de cet enlèvement devant les tribunaux”.
Béatrix Stöckli était installée au Mali depuis une dizaine d’années. Native de Bâle, la missionnaire avait déjà été enlevée en 2012 puis libérée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Après sa libération, selon la presse suisse, les autorités suisses lui avaient déconseillé de retourner à Tombouctou. Elle y était pourtant revenue pour s’occuper des enfants des rues avant d’être une seconde fois enlevée le 8 janvier 2016. Cette fois-ci, elle n’a pas survécu à sa captivité.