Sous la présidence du Général de Division Abdoulaye Maïga, Premier ministre malien, les ministres de la Confédération des États du Sahel (AES) ont procédé, ce samedi 22 février 2025, au lancement officiel du drapeau de l’AES. Cette initiative est une nouvelle ère pour cette alliance stratégique entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
D’un vert profond, « couleur de l’espoir et de la prospérité », le drapeau arbore en son centre le logo de l’AES, signe d’un engagement ferme des trois États à construire ensemble un avenir commun, affranchi des influences extérieures. Cette bannière n’est pas qu’un simple ornement, elle est l’incarnation d’un idéal, celui d’un espace sahélien qui prend son destin en main.
L’AES, une affirmation de souveraineté
Initialement conçu comme un pacte de défense signé le 16 septembre 2023, l’AES s’est rapidement muée en une confédération, en juillet 2024. Cette mutation a élargi son champ d’action bien au-delà du militaire. Économie, culture, gouvernance : un projet de société est en marche. Ce tournant a été acté lors du sommet de Niamey, où les chefs d’État ont scellé l’avenir de l’AES à travers un traité fondateur.
Derrière ce drapeau, des réformes ambitieuses se dessinent. Un passeport biométrique commun est entrée en vigueur le 29 janvier 2025 pour fluidifier les déplacements entre les pays membres. Une banque confédérale sera mise en place pour financer les projets de développement communs. Une chaîne télévisée dédiée verra le jour afin de renforcer la communication et l’unité culturelle. De plus, la suppression des frais d’itinérance téléphonique vise à faciliter les échanges et à renforcer l’intégration numérique.
La devise de l’AES, « Un espace —Un peuple — Un destin », résonne désormais bien au-delà des frontières sahéliennes. Sous l’ombre protectrice du baobab, sous la lumière éclatante du soleil, les étoiles dorées de l’AES brillent désormais sur un drapeau qui flotte haut et fort. Une affirmation de souveraineté, une promesse d’avenir.
Le Sahel ne se contente plus de subir l’histoire. Il la façonne.
La rédaction
Source : Sahel Tribune