Le Directeur général de la Police nationale, Inspecteur Général Moussa AG Infahi, a animé une conférence de presse dans la salle de conférence de ladite Direction, hier, mercredi 20 février 2019. L’objet de cette rencontre avec les journalistes était de faire le bilan de l’année écoulée sur les activités menées de janvier 2018 au 12 février 2019. Ladite conférence s’est déroulée en présence du tout nouveau Directeur Général Adjoint, le Contrôleur Général Moussa Boubacar Mariko.
omme de tradition, un responsable des forces de l’Ordre et de Sécurité rencontre la presse nationale et internationale chaque fin du mois pour faire son bilan sur le terrain et se prononcer pour l’avenir.
Selon le Directeur général de la Police nationale, Inspecteur Général Moussa AG Infahi, conformément à ses missions traditionnelles, la Direction générale de la Police Nationale a assuré la couverture de plusieurs événements d’ordre politique, administratif, socio-économique et culturel, religieux et autres ayant eu un impact sur la vie de la nation, » à ce titre, elle a couvert plusieurs événements majeurs d’ordre politique, socio- professionnel et religieux dignes d’intérêt. Ce suivi a permis de prévenir et d’anticiper sur les événements majeurs susceptibles de troubler l’ordre public « ,a-t-il indiqué.
Il s’agit de la couverture sécuritaire de la campagne et de l’élection du Président de la République (1er et 2ème tours) sur toute l’étendue du territoire nationale, qui a pu se tenir sans incidents majeurs malgré un contexte sécuritaire assez précaire, la cérémonie de prestation de serment, le 04 septembre 2018, du Président de la République devant la Cour Suprême, qui l’a investi pour un second mandat de 5 ans, la couverture d’une série de manifestations (meeting, sit-in, conférences de presse) post électorales, organisées par les partis politiques de l’Opposition pour contester la victoire du candidat Ibrahim Boubacar Keïta, la couverture sécuritaire des festivités marquant le 58è Anniversaire de l’Indépendance du pays, avec la participation de plus d’une vingtaine de Présidents et de Chefs de Gouvernement des pays amis d’Afrique, la couverture, le vendredi 16 novembre 2018, d’un meeting, interdit, organisé à la bourse du travail par le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), la coalition des Forces Patriotiques (COFOP) et l’ADEMA Association, pour dénoncer le découpage territorial initié par le gouvernement, la prorogation du mandat des députés, l’insécurité, le maintien et le rétablissement de l’ordre public, le samedi 08 décembre 2018, lors d’une marche interdite organisée par l’opposition, pour protester contre le projet de découpage territorial initié par le Gouvernement.
Aussi, le Directeur général de la Police nationale s’est prononcé sur la situation des patrouilles sur toute l’étendue du territoire national.
Selon lui, le nombre de patrouilles est de 11.210 dans le District de Bamako contre 8 800 pour les régions, soit 20.010 patrouilles. Tandis que le nombre d’éléments déployés sur le terrain est de 40.182 dans le District de Bamako, contre 34.965 pour les régions, soit 75.147 éléments déployés, » au cours de l’année 2018, nous avons interpellé 15.822 personnes dans le District de Bamako contre 4624 pour les régions, soit 20.446 personnes interpellées « ,a-t-il déclaré.
Avant de souligner que le nombre d’engins saisis au cours de l’année écoulée est de 7 490, dont 6 900 à 2 roues et 590 à 4 roues dans le District de Bamako, contre 4365, dont 3937 à 2 roues et 428 à 4 roues pour les régions, soit 11.855 engins saisis, dont 10.837 à 2 roues et 1018 à 4 roues.
Quant au nombre d’accidents de la circulation routière, l’Inspecteur Général, Moussa AG Infahi, a expliqué que l’année 2018 a été une année périlleuse qui a enregistré 10.406 accidents dans le District de Bamako contre 2702 pour les régions, soit 13.108 accidents de la circulation. Le nombre de blessés s’élève à 7588 dans le District de Bamako contre 3186 dans les régions, soit 10.774 blessés. Tandis que le nombre de morts est de 322 dans le District de Bamako, contre 143 pour les régions, soit 465 morts.
Par ailleurs, le nombre de dégâts matériels se lève à 8873 dans le District de Bamako contre 2659 pour les régions, soit 11.532 accidents avec dégâts matériels.
D S
Source: l’Indépendant