Dans certaines contrées africaines, l’immigration est prévue et sanctionnée par la loi pénale comme un crime. C’est le cas notamment en Angola et en Guinée équatoriale. Nos compatriotes sont nombreux à le savoir. Et pourtant, rien ne semble les arrêter.
En novembre 2012, le ministre chargé des Maliens de l’Extérieur d’alors, Mme Traoré Rokiatou Guikiné, s’est rendue dans ces deux pays, porteuse de messages du Président de la Transition. Pr Dioncounda Traoré était soucieux du sort de ses compatriotes dans ces pays hostiles à certaines catégories d’étrangers.
Elle a informé les autorités angolaises et guinéennes de la situation au Mali à l’époque et des efforts du gouvernement pour une meilleure gestion du phénomène migratoire. Elle a demandé aux autorités des pays hôtes plus d’attention à l’égard de nos ressortissants dont certains viennent des zones du Nord du pays, théâtre de tous les excès de la part des forces d’occupation (terroristes rebelles et islamistes).
Ces autorités qui s’apprêtaient à ordonner des expulsions massives ont été réceptives à son plaidoyer. Les échanges ont été par ailleurs l’occasion de dénoncer l’existence de réseaux de passeurs maliens à Bamako, Lomé et Cotonou qui alimentent le circuit de la migration clandestine et livrent les jeunes candidats au départ à toutes les dérives. Les Maliens de Malabo et de Bata, de même que les membres de l’Amicale CEDEAO à Bata demandent le démantèlement de ces réseaux et leur interpellation par les services de sécurité. A ses compatriotes, Mme Traoré a tenu à donner des conseils : respecter des lois et règlements des pays d’accueil, à défaut de pouvoir éviter ces
Le challenger