« Cette contribution permettra de soutenir les réfugiés centrafricains à la frontière Est du pays, mais aussi les personnes déplacées vulnérables dans l’Extrême Nord du Cameroun », indique le Comité. Qui révèle qu’à la frontière centrafricaine, les réfugiés et les populations d’accueil sont affectés depuis de longs mois par les difficultés financières que connaît le PAM dans cette zone. Au point où l’agence onusienne a dû réduire les rations alimentaires de base à 75% de la moyenne recommandée. Pis, le PAM a même dû cesser ses distributions aux réfugiés vivant hors des camps, représentant pourtant près de 2/3 des réfugiés.
Mais il n’y a pas que les réfugiés centrafricains qui seront soulagés par cet appui financier, précise le Comité français. Car, indique-t-il, l’argent soutiendra également les populations déplacées vulnérables dans l’Extrême-Nord, chassées de leurs maisons et de leurs terres par le conflit avec Boko Haram.
Afrik