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Le CNT et les partis politiques appellent à un référendum pour l’adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale

Au Mali, la question du retour à l’ordre constitutionnel et de la stabilité politique continue d’alimenter les débats. Récemment, des partis politiques ont formulé des demandes pressantes, notamment la libération des détenus politiques et la garantie des libertés individuelles et collectives. Toutefois, contrairement à certaines interprétations, le Conseil National de Transition (CNT), organe parlementaire malien, ne s’est pas inscrit dans cette démarche. Son action s’est plutôt concentrée sur la proposition d’un référendum pour l’adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.

Un référendum pour la paix et la stabilité

Bamada.net-Le CNT, dans sa volonté de favoriser une transition apaisée, a jugé nécessaire que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale soit soumise à l’approbation populaire. Cette initiative vise à instaurer un cadre juridique et politique solide permettant de garantir la stabilité et d’ancrer durablement les fondements de la réconciliation au Mali.

 

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Cette proposition de référendum a été présentée comme une étape essentielle pour valider de manière démocratique les orientations prises par les autorités de la transition. Selon les membres du CNT, une telle consultation permettrait non seulement d’assurer une large adhésion des Maliens aux principes de la Charte, mais aussi de renforcer l’inclusivité du processus politique.

Les revendications des partis politiques

Si le CNT se focalise sur l’organisation d’un référendum, plusieurs partis politiques ont quant à eux exprimé des exigences plus larges en matière de gouvernance et de respect des droits. Parmi leurs revendications majeures figurent :

  • Le retour à l’ordre constitutionnel : De nombreux acteurs politiques estiment que la transition doit rapidement céder la place à un régime élu, légitimé par le suffrage universel.
  • Le respect des libertés individuelles et collectives : Ils demandent des garanties pour assurer la libre expression, la liberté de la presse et le droit de manifester.
  • Un pacte de stabilité durable : Ils souhaitent la mise en place d’un accord politique global permettant de prévenir les crises institutionnelles futures.
  • L’arrêt des campagnes de dénigrement : Certains leaders politiques dénoncent une stigmatisation récurrente de l’opposition et appellent à un climat politique plus serein.
  • La libération des détenus politiques : Plusieurs figures de l’opposition sont actuellement derrière les barreaux, ce qui suscite une mobilisation pour leur libération.
  • Une garantie d’un espace médiatique libre et équilibré : Le rôle de la Haute Autorité de la Communication (HAC) est invoqué pour assurer l’équité dans l’accès aux médias.
  • La participation des leaders politiques en exil : Ils demandent des garanties pour que les figures résidant à l’étranger puissent revenir et participer à la vie politique nationale.

Un contexte politique sous tension

L’interaction entre ces différentes revendications illustre la complexité de la situation politique au Mali. Si le CNT insiste sur la nécessité d’un référendum pour ancrer la paix et la réconciliation, les partis politiques expriment quant à eux des attentes plus vastes, qui vont au-delà de cette Charte. Ces différences de priorité pourraient influencer la suite du processus de transition.

 

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Par ailleurs, la communauté internationale suit de près ces évolutions. Certains partenaires du Mali encouragent une transition rapide vers un retour à un pouvoir civil élu, tandis que d’autres mettent en avant l’impératif de stabilité avant toute échéance électorale.

Quelle suite pour le Mali ?

Alors que le CNT prépare les modalités du référendum, les revendications des partis politiques pourraient peser sur la décision finale. La réussite de cette consultation populaire pourrait constituer une étape décisive vers une sortie de crise, mais son acceptation dépendra de la capacité du gouvernement de transition à intégrer les différents courants politiques.

En attendant, les Maliens restent suspendus aux décisions qui seront prises dans les prochaines semaines. Une chose est sûre : l’avenir du pays se jouera autant sur le terrain du dialogue politique que sur celui des urnes.

 

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Moise Touré

 

Source: Bamada.net

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