Le chômage des jeunes se présente comme une bombe à retardement qu’il faut vite désamorcer pour la stabilité du continent africain, a estimé Alioune Guèye, président du Réseau des jeunes leaders d’Afrique et de la Diaspora des Amériques et d’Europe (ROJALNU).
«Les millions de jeunes chômeurs africains constituent une menace pour la stabilité du continent. Ainsi, le chômage des jeunes est-il devenu une bombe à retardement qu’il faut désamorcer», a dit M. Guèye. Il s’adressait à la presse en marge du 4ème sommet panafricain des jeunes leaders des Nations Unies (13-17 janvier) organisé par le ROJALNU, en collaboration avec l’UNFPA et l’ONUSIDA. «La jeunesse africaine forme plus de 40% de la population active du continent. Des jeunes sans emploi constituent une menace pour la stabilité de nos pays», a ajouté Alioune Guèye. Selon lui, «rien n’est plus dramatique pour les parents de voir leurs fils vieillir au chômage, après tant d’années d’études». Le taux global du chômage en Afrique de l’Ouest dépasse 30%, selon les organisateurs du sommet qui a pour thème : «Chômage des jeunes dans l’agenda post-2015 des Nations Unies». «Quand un jeune ne travaille pas, il est à la charge de sa famille. Il a envie de fonder une famille mais ne peut pas le faire. Il devient un aigri social et peut tomber dans le grand banditisme ou le terrorisme», a-t-il conclu.