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Le 2e sommet sur la Paix et la sécurité en Afrique

Désamorcer la bombe du terrorisme : c’est tout l’enjeu de ce deuxième sommet sur la Paix et la sécurité sur le continent qui s’est ouvert hier à Dakar. Avec deux mots d’ordres : combattre et sensibiliser… « La répartie face à un lion agressif ne peut qu’être une lance ou des flèches, relève le quotidien Aujourd’hui à Ouaga. Face à la vague violente, des coups de boutoir s’avèrent nécessaires pour la déstabiliser. Mais c’est connu, les vagues ne peuvent être totalement vaincues. Si l’une meurt, une autre lui succède presque instantanément. Les coups ne peuvent tenir indéfiniment. » C’est pourquoi, poursuit le quotidien burkinabé, il faut rappeler une « réalité prégnante, un marronnier social, dont on parle peu et qui est pourtant l’une des causes du terrorisme : à savoir, la pauvreté. » En effet, poursuit Aujourd’hui, « quel jeune de 20 à 25 ans habitant d’un quartier, privé d’eau et d’électricité, désœuvré, et ayant la misère comme viatique quotidien résistera à l’appel d’un jihadiste, qui lui proposera gîte, couvert, et plus si affinités ? […] Dakar est donc le lieu d’interpeller les politiques à cesser de raconter du bla-bla-bla, à arrêter de planer, juste pour se faire élire, mais de prendre donc, la question de la lutte contre la misère, comme un projet prioritaire. »

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Toutefois, pointe le site guinéen Ledjely.com, il n’a y pas que le terrorisme, le jihadisme et les attentats qui menacent la paix et la sécurité sur le continent, il y a aussi ce qu’il appelle la « tripatouillite » : « cette épidémie qui s’empare de l’Afrique avec la chaine de modifications constitutionnelles que l’on enregistre ces dernières années. […] Autant, auparavant, les coups d’Etat étaient des sources potentielles de violences et d’asservissement des peuples, autant la maladie mortifère des modifications constitutionnelles est aujourd’hui une forme d’insécurité plus insidieuse. Parce que l’ennemi n’est plus de l’extérieur et d’autant plus fort que détenant les principaux leviers du pouvoir. Et pour ne pas continuer à passer pour la risée de la planète, en faisant la Une des journaux et télévisions promptes à surfer sur le misérabilisme du monde, l’Afrique, estime Ledjely.com, a le devoir de traquer, débusquer et abattre ce nouvel ennemi de sa sécurité. »

Que peut faire l’ONU au Burundi ?

Ce qui nous amène à la situation au Burundi… avec toujours beaucoup d’interrogations dans la presse du continent. « Peut-on encore sauver le Burundi des démons de la guerre civile ?[…] Que peut faire l’Onu quand la crise est déjà entrée dans la maison par portes et fenêtres et qu’une nouvelle tragédie est en train de se nouer ? », se demande ainsi L’Observateur Paalga au Burkina. « En attendant une hypothétique prescription curative venue de la célèbre Maison de verre de New York, on ne peut que reconnaître que ce qui se passe présentement dans l’ancienne colonie belge était prévisible, estime L’Observateur, avec ce passage en force perpétré par Pierre Nkurunziza à un troisième mandat pourtant interdit et par la Constitution et par les Accords d’Arusha qui avaient mis fin à la guerre civile. Nombreux ont été en effet les organisations de défense des droits de l’homme, les ONG internationales, les partenaires techniques et financiers à brandir le chiffon rouge contre une aventure solitaire qui met en danger la paix sociale et la cohésion nationale. On ne se lassera pas de se poser la question, soupire encore le quotidien ouagalais, de savoir comment un homme, aussi boulimique du pouvoir soit-il, peut opter de replonger son pays dans l’abime d’où il sort à peine. »

Un mythe qui s’effondre…

Enfin, pour « Lamine Diack, ça sent le roussi… » C’est ce que constate Walfadjri au Sénégal. L’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme a été mis en examen par la justice française pour corruption et blanchiment aggravé. Il est soupçonné d’avoir accepté de l’argent pour dissimuler des pratiques dopantes, principalement en Russie. « Et en parcourant hier, le rapport de l’Agence mondiale antidopage, il faut craindre le pire, estimeWalfadjri, pour le président Lamine Diack. Lui et deux de ses fils, Pape Massata et Khalil, qui seraient impliqués. »

« Lamine Diack, un mythe qui s’effondre ! », s’exclame le site Rewmi.com qui parle de « coup de massue : qui aurait cru que Lamine Diack tomberait aussi bas à la fin de son mandat. Avec sa posture diplomatique et son passé dans la politique sénégalaise, il était impossible d’imaginer un tel scénario. »

 

Source: RFI

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