Bien visible sur le site de la Foire-exposition de Bamako (Febak 2018), le stand de la Banque nationale de Développement Agricole (BNDA), ne désemplie pas. Des visiteurs pour différents motifs y viennent et repartent satisfaits. Nous y avons rencontré le Directeur commercial adjoint, Lassine Coulibaly qui a bien voulu évoquer l’opportunité qu’offre la Febak pour la BNDA et ses clients, les produits et les services, ainsi que les perspectives de la banque verte au Mali.
« La Febak est une opportunité qui permet à nous BNDA d’être en contact avec notre aimable clientèle. Sur ce site et au niveau de notre stand, vous constatez qu’on est beaucoup plus libre et plus à l’aise, quand un client arrive, pour répondre à toutes ses préoccupations, par rapport au bureau, qui est un peu contraignant », a expliqué le Directeur commercial adjoint de la BNDA, tout en remerciant les organisateurs de la Febak.
Selon lui, la Febak est l’occasion d’être en contact direct avec la clientèle, sans obstacles et d’offrir l’essentiel des services, comme « le guichet automatique qui permet à notre clientèle, même sans compte, de faire des opérations de deux natures : des retraits mais aussi des versements ». Donc ceux qui sont sur place ici qui encaissent de l’argent, pour leur propre sécurité, peuvent y faire des reversements au guichet automatique. La BNDA permet à sa clientèle potentielle d’être des vrais clients, par l’ouverture de compte, selon Lassine Coulibaly.
Selon lui, la BNDA offre une gamme diversifiée de produits qui pouvant être classés en trois ou quatre catégories. C’est ouvrir un compte dans lequel le client peut faire un dépôt ordinaire, permettant de faire des opérations ordinaires (dépôt-retrait) ; de domicilier les salaires, si c’est une entreprise ou des paysans, de domicilier ses recettes et ou les recettes de leurs récoltes. Il y a aussi le compte d’épargne, généralement appelé compte sur livret, qui est rémunéré. « Ce qui fait la particularité entre le BNDA et les autres banques aujourd’hui c’est que notre compte d’épargne est rémunéré sans plafond, contrairement à beaucoup de banques où il y’ a un plafond qui est fixé au-delà duquel, le dépôt n’est pas rémunéré. Aujourd’hui à la BNDA il n’y a pas de plafond quel qu’en soit le montant que tu déposes nous allons le rémunérer », selon le Directeur commercial adjoint Lassine Coulibaly. En outre, il y a le compte dépôt à terme, beaucoup plus rémunéré que le compte d’épargne.
Concernant les crédits, ils sont taillés à la mesure du client en fonction de l’activité qu’il mène. La BNDA a trois types de crédit : le crédit court terme dont la durée ne dépasse pas 24 mois, les crédits d’équipement dont la durée généralement ne dépasse pas 5 à 7 ans, et les crédits de long terme, c’est le prêt immobilier. « Un salarié qui veut construire une maison, bénéficie d’un plan sur 15 ans, en tout cas plus de 10 ans, qui lui permet d’avoir sa maison », explique le banquier.
En dehors maintenant du crédit, nous avons aussi des prestations de services, comme des transferts par exemple. Ce service existe via le GAB (guichet automatique). Le client à Gao se présente au guichet automatique avec sa carte, il initie l’opération, communique les références au bénéficiaire qui est à Bamako. Ce dernier se présente au guichet, sans carte et met seulement les références et l’argent sort. Il empoche et s’en va.
« Nous avons des produits innovants, parmi lesquels on peut citer aujourd’hui le mobile banking. A partir du téléphone portable, de n’importe où avec la connexion, on peut consulter son solde, faire des virements sur le compte d’un autre client ou d’un autre compte de la BNDA, étant dans son salon. « Par rapport aux perspectives, nous avons vraiment une vision très large. D’abord nous rapprocher d’avantage de notre clientèle, lui donner satisfaction, par le suivi et l’accompagnement, mettre l’accent sur le conseil », annonce Lassine Coulibaly.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain