L’Association des Éditeurs de la Presse Privée continue de poser et de multiplier les jalons solides de son partenariat avec des structures partenaires de l’Etat.
Au siège de la plus grande faîtière de la presse écrite au Mali, deux ministres de la République, Jean Claude Sidibé de l’emploi et de la formation professionnelle et Yaya Sangaré de la communication, porte-parole du gouvernement, ont été fièrement accueillis par le bureau et plusieurs directeurs de publication, membres de l’ASSEP.
La sobre et très importante réception a débuté par les propos instructifs de Bassidiki Touré, président d’une ASSEP qui respire depuis 1992. Il s’est dit honoré par la visite des deux ministres venus constater les conditions de vie à l’ASSEP mais aussi, certifier des choix et des engagements forts.
Sans s’être dérobé à la principale et grande aspiration des journalistes, Bassidiki Touré a remercié l’implication de Jean Claude Sidibé qui s’était, bien avant cette rencontre, décidé de financer un projet de formation des journalistes membres de la faîtière.
C’est d’ailleurs la transition qui a permis au Ministre Jean Claude de réaffirmer cet engagement, après instruction auprès de ses services techniques, de financer cette formation d’ici la fin de cette année. Il a surtout remercié son collègue de la Communication, Yaya Sangaré pour sa promptitude d’avoir, sans hésiter, accepté de l’accompagner.
Pour le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, il est impératif que les journalistes soient formés. Il a rappelé que certains confrères, parfois à cause du manque de formation, galvaudent l’historique lutte pour l’avènement de cette liberté de la presse acquise dans de sacrifices douloureux.
L’ASSEP aura une tradition de formation et le Ministre de tutelle estime qu’il faudrait songer à l’institutionnaliser : « une presse sans formation est une porte ouverte à toutes sortes de choses» a conclu Jean Claude.
Ensuite, ce fut l’intervention du Ministre de la Communication, Yaya Sangaré. Pour lui, la guerre doit être combattue par la presse. A cet effet, il faut la mettre dans des conditions. « La meilleure façon d’aider une presse, c’est de l’aider par des projets, à travers la formation, l’information. »
Pour le porte-parole du gouvernement, tous les membres du gouvernement devraient s’investir dans ce sens.
Il a invité le président Bassidiki Touré et son équipe à multiplier ce genre d’initiatives auprès d’autres partenaires qui pourraient aussi appuyer d’autres formations de confrères. Pour Yaya Sangaré, le contexte malien et international, recommande la nécessité que des journalistes s’investissent dans la spécialisation et dans l’investigation.
Une autre séquence de cette visite, c’était celle des honneurs rendus à Mohamed Albachar Touré, Directeur Général du FAFPA, qui a toujours appuyé un accompagnement fécond avec l’ASSEP.
Bassidiki Touré a remercié les ministres de la République Jean Claude Sidibé et Yaya Sangaré pour leur marque de considération et d’implication vers l’atteinte des objectifs d’une presse équipée, organisée et professionnelle.
Il reste le choix des dates et la coordination de la formation qui selon Jean Claude, verra la présence du chef du gouvernement lors de sa tenue d’ici fin Décembre.
ABC
Source: Page Facebook le Figaro du Mali