L’entité politique qui a le vent en poupe par sa proximité avec Assimi Goita est hantée, selon plusieurs sources concordantes, par le spectre d’un deuxième éclatement après le premier fracas occasionné par le départ de Ba Sidiki Fomba.
Le parti AREMA est peut-être devenue trop lourd pour les frêles épaules de son président que nombre d’observateurs voient dans une chaise éjectable. Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune serait dans le collimateur d’une fronde de contempteurs en gestation. Dont l’unique but serait de lui disputer les commandes par ceux qui se projettent dans la perspective d’enjeux plus sérieux et assez solides pour mériter d’être portés à d’autres niveaux. Il ne serait pas surprenant, en définitive, de voir se rebattre les cartes dans le sens d’une éjection du précurseur et promoteur du «assimisme». Après la bataille de paternité et de leadership ayant occasionné un premier éclatement, l’AREMA est en passe de connaître une deuxième cassure en rapport avec une crise latente de positionnement sur fond de bousculade autour d’Assimi Goïta.