Le premier coup de pelle a été donné par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, marquant ainsi le début de concrétisation de ce projet routier structurant, qui répond aux aspirations cruciales de la population malienne.
La cérémonie solennelle de lancement a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), de Mme le Ministre des Transports et des Infrastructures, ainsi que des membres du Gouvernement et des autorités et légitimités traditionnelles.
Ce projet routier futuriste, qui sera réalisé par le Ministère des Transports et des Infrastructures, prend le départ du carrefour du Grand Hôtel au rond-pont du Laboratoire Central Vétérinaire de Sotuba. Il permettra d’élargir ce tronçon urbain en 2×3 voies, avec des pistes cyclables,m et des passerelles pour piétons et contribuera à la modernisation du réseau routier, à la fluidité du trafic sur ce tronçon et à l’amélioration de la sécurité routière entre autres.
La cérémonie a été par deux allocutions. Il s’agit de celles de Mme DJIRE Mariam DIALLO, Maire de la Commune III du District de Bamako et de Madame le Ministre DEMBÉLÉ Madina SISSOKO qui précise que cette cérémonie est une preuve palpable de l’intérêt primordial que le Président de la Transition porte à ce projet d’infrastructures routières. « Les infrastructures routières, qui soutiennent le développement économique, social et culturel, sont vitales pour le Mali, en raison notamment de sa continentalité», a-t-elle déclaré. Elle poursuit que ce projet routier futuriste répond aux normes et standards internationaux admis pour les routes urbaines et interurbaines. Sa réalisation, a t-elle souligné, tiendra compte de la densité du trafic actuel à cause de l’urbanisation galopante de la ville de Bamako et environs.
En effet, le comptage du trafic réalisé en 2023 donne un trafic moyen journalier sur le tronçon urbain de la route nationale n°27 (RN27) de 24 789 véhicules tout confondu et la projection en 2043 sera de 56 705 véhicules/j.
Les travaux seront exécutés par le groupement d’entreprises COVEC-Mali/EGK (entreprises de droit malien), pour un délai d’exécution de 36 mois. Le contrôle et la surveillance des travaux sont confiées au groupement de bureaux d’études GTAH/Lobou Conseil/ECI.
Il faut signaler que ce projet structurant va coûter à l’Etat malien 33 milliards 224 millions de francs CFA.
Cellule Communication du MTI !