La Turquie maintient la pression pour l’extradition du prédicateur turc Fetullah Gülen, exilé aux Etats-Unis.
Pour les autorités turques, Fetullah Gülen, qualifié de terroriste, est le cerveau du push manqué contre le président Erdogan le mois dernier.
Un Coup d’état manqué qui a cependant fait deux cent soixante treize (273) morts et deux mille (2.000) blessés.
La Direction des affaires religieuses (Diyanet), puissante institution publique turque, a annoncé avoir procédé au limogeage de 2.560 employés dans le cadre d’une vaste purge visant en Turquie depuis le putsch manqué toute personne en “lien” avec Fetullah Gülen.
Ankara hausse le ton
Les autorités turques restent ferment en haussant le ton.
Le ministre turc de la justice Bekir Bozdag a fait comprendre aux Etats-Unis qu’un refus d’extrader l’ex-imam aurait des conséquences sur les relations bilatérales.
L’ancien imam nie toute implication dans ce push.
Mais, le président turc accuse Washington de “nourrir” et “protéger” sa bête noire et ex-allié.
Les autorités turques soutiennent avoir fournis plusieurs dossiers à la demande des Etats Unis, des dossiers qui contiennent des preuves de l’implication du prédicateur dans le putsch d’il y a trois semaines. )
Lors de la réunion hebdomadaire du parti AK au pouvoir, les délégués ont crié “Nous voulons la peine de mort” alors que le premier ministre promettait que M. Gülen serait traduit en justice.
Washington a dit qu’il aurait besoin de preuves de la complicité de M. Gülen, qui vit en exil auto-imposé en Pennsylvanie.
Source: BBC