On s’attendait à un dossier mieux fourni d’une contenance plus solide; on a eu droit à une montagne d’accusation probablement pour des peccadilles. Il s’agit comme on s’en doute de l’affaire pour laquelle Adama Sangaré, le Maire du District, est devenu un habitué du Pôle depuis le retour d’un certain Malick Coulibaly au département de la Justice.
En attendant l’issue que les juges lui donneront et sans préjuger de la partialité de la machine activée par le Garde des Sceaux, on ne peut s’empêcher de faire une connexion entre les tracasseries d’Adama Sangaré pendant la transition de 2013 et le rebondissement actuel de ses ennuis judiciaires. Hier, c’était pour un atteinte à la propriété domaniale d’un tiers, aujourd’hui pour des faits d’atteinte au bien public remontant à une dizaine d’années : trop de coïncidence entre les chutes du maire Sangaré et les ascensions du ministre Coulibaly. À la différence que cette fois Adama n’est point le seul concerné.
Source: Le Témoin