La prostitution, définie comme une activité consistant à échanger des
relations sexuelles contre une rémunération, est en passe de devenir
l’activité favorite des jeunes filles de la capitale.
Il suffit de faire un tour sur les trottoirs, devant les boîtes de
nuit ou les bars pour faire le constat amer. Alors questions :
Qu’est-ce qui attire les jeunes filles à pratiquer le plus vieux
métier du monde ? La pauvreté ou la quête de l’argent facile pour une
vie meilleure ?
Bien que pratiquée par les femmes de même que les hommes, elle est
majoritairement exercée par la couche féminine et les hommes en sont
les véritables consommateurs.
Vieille profession, vieille tradition, la prostitution se pratique
depuis la nuit des temps immémoriaux mais de façon clandestine ou de
manière transparente selon la coutume de la société déterminée.Le
statut légal de la prostitution varie selon les pays et peut également
être classé de l’illégalitéaux activités légales professionnelles.
Au Mali, notre constitution stipule que <<La personne humaine est
sacrée et inviolable. Tout individu a droit à l’intégrité physique de
sa personne >>, ce qui résume que la prostitution n’est pas
interdite.
Par contre, le fait d’exploiter une personne à se prostituer, ou par
exemple une autre personne reçoit l’argent de la prostituée, est
sanctionné par la loi.
Aujourd’hui, on assiste à un rehaussement de courbe de la
prostitution de toutes les catégories : fillettes, filles, femmes,
vieilles femmes. Et cela, au su et au vu des plus hautes autorités
du pays. Lesquelles ne font rien pour mettre un frein à ce fléau qui
aboutira sans nul doute à la délinquance juvénile. D’où la dépravation
de nos us et coutumes. Alors parents, vous êtes vivement interpelés.
Source: Autre presse