La ministre française des Armées, Florence Parly, est arrivée jeudi au Niger pour s’entretenir de la force antijihadiste du G5 Sahel avec son homologue nigérien, Kalla Moutari, et le président Mahamadou Issoufou.
Il s’agit de « renforcer la dynamique opérationnelle de la force conjointe du G5 », suivant l’orientation prise lors du sommet de l’Union africaine de Nouakchott début juillet, a-t-on indiqué de source ministérielle française.
C’est le septième déplacement dans la région de Florence Parly. Le Niger assure actuellement la présidence du G5 Sahel, groupe de cinq pays (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie) qui a constitué une force militaire conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes qui sévissent dans la région.
Mme Parly doit se rendre au poste de commandement du « fuseau centre » de la force conjointe à Niamey. Elle doit aussi visiter les militaires français déployés dans le cadre de l’opération française Barkhane, qui lutte aussi contre les groupes jihadistes. Des moyens supplémentaires doivent être alloués à Barkhane en 2019 : hélicoptères, drones, missiles et blindés, selon le ministère français des Armées.
A Nouakchott, le président français Emmanuel Macron avait affirmé son « souhait d’éradiquer dans toute la région le terrorisme » par « la coordination sécuritaire » entre la force conjointe du G5 Sahel, l’opération française Barkhane et la mission de l’ONU au Mali, la Minusma.
En un an la force conjointe a mené, avec l’appui direct et logistique de la France, trois opérations, dont la dernière s’est achevée début juin. En dépit de ces opérations, plusieurs attaques jihadistes meurtrières ont frappé fin juin le Mali et le Niger, dont le quartier général de la force du G5 Sahel à Sévaré, dans le centre du Mali.
La rédaction