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La Lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées : Le Comité national de coordination expose ses difficultés !

Le mercredi  1er novembre 2017, au département de la Justice s’est tenu un point de presse, animé par le  Conseiller Technique Boubacar TOURE sur le plan d’actions 2015-2017 de la lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées au Mali.

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Le Mali, à l’instar des autres pays de la sous-région, est concerné par les crimes de la traite des personnes et le trafic illicite de migrants sous toutes ses formes. Depuis 2010, notre pays s’est donc engagé dans cette lutte à travers plusieurs initiatives. C’est ainsi que le 3 février 2011, le gouvernement a adopté le décret portant création du Comité national de coordination de la lutte contre la traite des personnes et des pratiques assimilées. Mais cette lutte est loin d’être gagnée car le Comité national de coordination, depuis sa création, peine à obtenir des résultats sur le terrain malgré les moyens mis à sa disposition et cela, malgré le vote de la  loi luttant contre ce fléau par l’Assemblée nationale. Un plan d’actions national 2015-2017 a été ainsi lancé en mars 2016 et le Comité national de coordination fut doté d’un budget de 200 millions de Fcfa pour l’année 2017 en vue d’une mise en œuvre effective et efficace de ce plan.

Pour le CT Boubacar Toure, le Comité national de coordination est confronté à de nombreux défis dans la mise en œuvre intégrale du mandat qui lui a été confié. Car au cours des dernières années, la traite des personnes est passée au premier plan des préoccupations. C’est pourquoi, son comité a procédé à des activités réalisées  tels que la formation et le renforcement des capacités des magistrats, officiers de police judiciaire, travailleurs sociaux, inspecteurs du travail. De même que la distribution aux magistrats de plus 600 textes de loi sur la traite.

  1. Touré a signalé que de 2015 à ce jour, une vingtaine d’affaires de traite des personnes et les pratiques assimilées sont pendantes devant les juridictions des communes II,III et VI, de Sikasso, de Ségou, de Koutiala, de Bougouni et même devant la Cour d’Appel de Bamako, sans suite.

Avant de clore ses propos, il dira que dans les perspectives, le Comité de coordination sera opérationnalisé en traduisant la loi sur la traite dans les treize langues et la mise à disposition d’un numéro vert.

Bokoum Abdoul Momini

 

Par Le Sursaut

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