Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

La grève de la polémique !

La grève des 20 jours qui était en cours sur le front scolaire a pris fin ce 13 mars 2020. Toutefois, face à la situation du blocage des salaires du mois de février, le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 a décrété un arrêt de travail, qui sera en vigueur à compter de ce 16 mars 2020. Ce blocage de salaire, qui ne frappe pas que les grévistes, est le témoignage, pour de nombreux enseignants de l’incompétence du gouvernement Boubou Cissé à gérer le pays et un motif supplémentaire de mener cette lutte jusqu’au bout. Le porte-parole du Collectif, Adama FOMBA appelle à la résistance, à la mobilisation, à la détermination… La question qui se pose pour certains facebookeurs est de savoir si le CEM doit encore grever pour débloquer cette situation ? La légalité de ce mot d’ordre grève fait l’objet d’empoignades entre pro-gouvernement et pro-Collectif. Votre facebookan du jour !

 

Maraka Zeguela : Je crains que des collègues ne s’adonnent pas au brigandage. Nous, les enseignants de brousse, nous n’avons pas de cours privés comme nos collègues des villes. Voilà pourquoi il est important la cotisation. Je suis d’accord que l’oncontinue, mais sincèrement que dois-je faire : voler ou grève de faim avec ma petite famille. La synergie a intérêt à bien réfléchir avant de nous amener à l’hécatombe.

Maraka Zeguela : Je demande à la synergie de payer mon loyer. Si vous voulez que l’oncontinue, il va falloir manger surtout intéresser ma femme pour qu’elle n’abandonne pas le foyer en me laissant seul avec mes 5 enfants.

Aicha Walette : Il faut voir, ce n’est que du regret pour les victimes des manifestations lors des représailles du 11 mars après cette convention.

Ladji Traoré : Dr Boubou Cissé Économiste hors pair la solution idéale pour le Mali en œuvre !

Modibo Sissoko : C’est bien fait, pas de travail, pas de salaire tu n’as rien vu d’abord.

Maliki Amadou Sangho : Tant qu’il y a pas virement, pas de travail, même si c’est zéro franc, ce qui est impossible, puis qu’il a été demandé de prélever 19 jours sur 30 sans compter la prestation familiale, il se trouve que le gouvernement n’arrive pas à faire ce travail à tel point que les autres travailleurs de l’éducation qui ne sont pas en grève ne sont pas encore payés idem pour ceux qui sont en congés. Est-ce que cela est aussi la loi ?

Ouattara Djenebou Dissa : Tu connais la loi quand même mon cher. C’est notre droit qu’on réclame ni plus ni moins. Droit qui est là par une loi votée et promulguée par le président. Donc, cesse de parler si tu n’as rien à dire. Occupes-toi de tes affaires.

Lass Doumbia : Boubakar Thera, connais-tu la définition du patriotisme toi ? Pourquoi tu ne vas pas jouer ailleurs et laisser les honnêtes citoyens réclamer leur droit ? Nous (enseignants) sommes les acteurs indispensables au développement de ce pays. Reste dans ton Gabon et cesse de dire du n’importe quoi.

Boubakar Thera : Ouattara Djenebou Dissa, non madame, je suis un Malien patriote qui veut voir ses enfants retournés à l’école.

Ba Seydou Sangaré : Mais les enfants sont à la maison déjà.

Nous sommes habitués maintenant à voir nos frères à notre côté.

Pour moi, l’année est déjà épuisée. Donc, ça ne sert à rien de rentrer cette année.

Issa Diallo : Vive la synergie, nous sommes déterminés.

Diplomâte De L’ombre : Koné Batoma, c’est la vérité, depuis qu’on soutenait les enseignants jusqu’à en avoir marre. Trop c’est trop.

S’ils veulent qu’ils ne reprennent plus jamais les cours. Nous, parents d’élèves, nous invitons le gouvernement à ne verser même 5 f, dans le compte d’un enseignant s’il ne travaille pas.

« No contribution, no drink »

Koné Batoma : Diplomâte De L’ombre, ça, c’était méchant.

Diplomâte De L’ombre : Fily Moussa Faïenké, c’est votre affaire. Prends mes fesses, laisse mes fesses, tout ça dépend de celui qui a les fesses.

Madame SALIMATA SOUMBA DIARR : Nous enseignantes et enseignants du Mali sommes prêts à verser notre sang pour notre dignité. L’article 39 sera appliqué de gré ou de force. Boubou n’est pas plus fort que nous. Il est grand temps qu’Ibk brise le silence. Il est également temps que les Maliens se réveillent. Notre Maliba est un État de droit.

Dembélé Zassé Zephirino : J’en appelle aux collègues enseignants de se ressaisir face aux moments difficiles, décisions du volontariat, à la lenteur de bonne vocation du gouvernement. Ce qui est sûr tout mettrait en si nous avons la maîtrise de soi et donnons-nous la main, mais pas pour s’en prendre aux volontaires innocents, car le problème ne provient pas d’eux. En toutes choses sachons raison gardée.

INFO-MATIN

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct