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La France envisagerait des frappes aériennes en Syrie

La France s’est jusqu’à présent refusé à intervenir militairement en Syrie contre l’EI. Mais d’après le journal « Le Monde », l’exode massif des Syriens pourrait faire changer la donne.

mirage avion combat drone

Jusqu’à présent la position de la France était ferme : sa participation aux frappes aériennes contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) se limitait à des frappes en Irak. Mais devant l’exode massif de la population syrienne, l’exécutif pourrait bien changer d’avis, rapporte « Le Monde », ce samedi .

D’après des sources « de haut niveau » citées par le journal, la France envisagerait de frapper les jihadistes de l’EI en Syrie et non plus seulement en Irak. « Tout le monde se rend compte que ça ne peut plus continuer en l’état », déclare une source citée par le journal. « La décision est même prise » aurait même affirmé au « Monde » un « expert bien informé », sans pour autant livrer d’échéance.

La « position » de l’Elysée sera clarifiée lundi

D’après « Le Monde », le sujet a été évoqué vendredi 4 septembre, en conseil restreint de défense, mais l’option fait toujours débat au sein du gouvernement. L’entourage du président français n’a pas commenté ces informations, renvoyant à la conférence de presse semestrielle que François Hollande doit donner lundi matin à l’Elysée. « Le président redonnera sa position et ses perspectives », a-t-on déclaré.

La France est engagée depuis septembre 2014 dans la coalition mise en place contre l’EI en Irak. Fin juillet, lors du dîner de l’Association de la presse présidentielle, François Hollande avait réaffirmé que la France n’entendait pas intervenir militairement en Syrie, sous quelque forme que ce soit, mais jeudi, le chef de l’Etat a appelé à une « solution politique » en Syrie. « Nous n’avons pas simplement à tenir des discours. Il y a à prendre des décisions. Ces décisions doivent être celles de la communauté internationale », a déclaré le chef de l’Etat.

Les Echos, avec Reuters

 

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