Dans le cadre de l’accord de partenariat global avec le Projet »tounkaranke », la Directrice de Réseau de la BMS-SA, Mme Najim Fatoumata Diarra, était hier jeudi 19 décembre, l’invitée de l’émission »tounkaranke » qui met en valeur les réalisations des Maliens de l’extérieur dans leurs villages. Grace à ce partenariat entre la BMS-SA et le projet »tounkaranke » dont le promoteur est M. Cheick Sall, les Maliens de la diaspora auront leurs comptes bacaires et pourront effectuer des opérations envers leurs villages en terme de transferts, de réalisation d’équipements et d’achat de produits pour la famille.
Le projet »tounkaranke », qui mène beaucoup d’actions dans les villages de la région de Kayes, principale zone de départ des migrants, entend donner un nouvel élan à travers ce partenariat avec la BMS-SA. Cette initiative, focalisée sur un meilleur encadrement des transferts des fonds de la diaspora pour que ces ressources puissent mieux profiter aux collectivités, a séduit la Banque Malienne de Solidarité. Pour la Directrice de Réseau de cette banque, Mme Najim Fatoumata Diarra, » ce projet répond parfaitement à la nouvelle politique de proximité que la Direction Générale de la BMS-SA sous la direction de M. Alioune Coulibaly, souhaite développer fortement dans tout le Mali ainsi que dans la sous-région où elle est déjà présente et, avec bien entendu, la diaspora de l’Europe et d’ailleurs« . Aussi, explique-t-elle, « aujourd’hui, grâce à ce partenariat, la BMS SA sera présente partout dans le monde. Cela va sans doute contribuer à une forte augmentation du taux de bancarisation de la diaspora, cela diminuera d’autant et considérablement le transfert informel. En plus, la BMS SA sera bientôt dans toutes les familles au Mali pour une inclusion financière massive « .
Tout en saluant Mme Najim pour cette présence qui témoigne de » l’engagement de la BMS-SA pour aller vers tous les maliens des villes et des villages en accompagnant toutes initiatives de développement durable au Mali « , le promoteur du projet »tounkaranke », Cheick Sall dira qu’ « il est inacceptable, incompréhensible de voir la manne financière de plus 1 milliard de dollars américains que le Mali reçoit de sa diaspora pendant que les Maliens continuent de mourir dans le Sahara et dans la mer. Nous avons réfléchi et fait des recherches avec les Maliens de l’extérieur afin de mettre en place un système formel et efficace qui répond beaucoup mieux à leurs engagements pour le développement de leurs villages « .
20 millions de FCFA collectés grace aux factures d’eau
Il a aussi remercié les Maliens de France, d’Espagne, d’Italie et des USA et partout ailleurs dans le monde «qui ont cru et adhéré au projet».
Il faut souligner qu’à travers des reportages, le projet met en exergue les actions qu’il a menés dans les villages des migrants notamment à Djanguirdé dans le cercle de Diéma, à Kembé dans le cercle de Bafoulabé, à Gabou dans le cercle de Kayes qui vient de bénéficier d’un forage pour permettre l’accès à l’eau potable dans ce village qui dépend fortement de ses ressortissants dans le monde entier.
Aux dires de M. Sall, » la gestion de l’eau potable de ce forage se fera à moindre coût pour les familles. Il a permis de créer 19 emplois durables et les ressources générées seront réinvesties dans le développement local. Aujourd’hui, grâce à ce point d’eau, le village de Gabou dispose de plus de 20 millions de FCFA d’économie grâce au paiement des factures d’eau « ..
Y. CAMARA
Source: l’Indépendant