Un adage courant dit ceci : « on ne fait rien pour rien » et l’engagement de Blaise dans la crise malienne est loin d’être désintéressé. Après avoir abandonné son palais en 2011 au compte d’une mutinerie, Blaise semble désormais méditer sur sa fin. Son implication personnelle à résoudre la crise malienne comme veut la France porte à croire qu’il cherche désespérément une porte de sortie confortable.
Ce n’est pas un fait nouveau, comme le disait le roi Salomon « il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». L’on se rappelle que Blaise a du abandonner son somptueux palais présidentiel suite à une révolte de militaires mécontents en 2011. Le grand Blaise, malgré son expérience depuis 1987, n’a pu rien faire d’autre que prendre la poudre d’escampette. Pour la première fois, il venait de s’interroger sur sa fin de président. La bonne porte de sortie, il l’a trouvée lorsqu’il décida de se mettre à la solde de François Hollande, qui naturellement lui aurait fait des garantis pour sa sécurité. En contre partie, il lui revenait de jouer le rôle de maître dans la crise malienne, une véritable opportunité pour la France pour relancer son projet de reconquête du Mali. Ainsi Blaise devient celui qui doit sécuriser les bandits armés, leur offrir un logis en les mettant dans des conditions meilleures de vie auxquelles le cadre supérieur du Burkina-Faso ne peut jamais prétendre. Pourquoi le choix de Blaise pour héberger ces bandits armés ? Cela relève d’un deal entre Blaise et Hollande. Pourquoi le peuple frère du Burkina-Faso accepte-t-il ce comportement de leur président ? C’est à ce niveau que l’on peut se plaindre du peuple Burkinabè. Un dirigeant qui traine à la boue la renommée de tout un peuple ? Le peuple Burkinabè manque-t-il de courage pour rappeler Blaise à l’ordre, ou tout simplement le déposer parce qu’il est en train d’écorner l’image du vaillant peuple Burkinabè ?
SOURCE: Autre Presse