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La crise au Mali

Et les réactions continuent de tomber, après la fin de la mission de la Cédéao sur place. Maliweb se fait l’écho de celle du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces patriotiques. « Rejet catégorique » ! « Ce que déplore l’opposition malienne, c’est le fait que la Cédéao ait considéré la démission du président de la République comme une “ligne rouge”. Or, les solutions qu’elle propose violent, aux yeux de l’opposition, la Loi fondamentale malienne. » En d’autres termes, l’opposition réclame toujours le départ du président Ibrahim Boubacar Keita.

La crise au Mali, également à la Une de la presse burkinabè

Pour Le Pays , « le M5 joue gros ». « Le M5 qui a balayé d’un revers de main, toutes les propositions de sortie de crise de la délégation de l’institution sous-régionale. » Mais pour le journal, la Cédéao a fait le bon choix. « Elle a évité d’ouvrir une boîte de Pandore dont les effets dévastateurs sur l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest peuvent être facilement imaginés. En effet, dans l’hypothèse où la contestation du M5 aboutirait à la démission d’Ibrahim Boubacar Keita et à l’ouverture d’une transition républicaine comme l’exige, entre autres, cette structure, l’on peut craindre que la chienlit et le capharnaüm s’emparent des leviers de l’État dans bien des pays du Sahel », assure Le Pays.

De son côté, l’Observateur Paalga est favorable à un retour aux urnes. « IBK devrait envisager sérieusement de dissoudre l’Assemblée nationale. Oui, il faut renvoyer les leaders de la scène politique malienne à leurs chères études des principes démocratiques, notamment celui de la conquête du pouvoir par les urnes dans la transparence et l’équité des scrutins et non par l’agitation de la rue ou la triche aux élections », conclut l’Observateur Paalga.

Dans la presse africaine, également, l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire

« Qui veut reporter la date du 31 octobre 2020 et mettre en place une transition politique ? » interroge l’Intelligent d’Abidjan. L’idée « n’est pas nouvelle », note le journal, mais « elle est relancée depuis peu », en raison notamment de la mort du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Mais « selon nos informations, poursuit l’Intelligent, le président de la République est focus sur la date du 31 octobre 2020. Des cadres du parti au pouvoir estiment que l’idée d’un report est une émanation de l’opposition. Pour eux, c’est une ruse, un piège pour entraîner la Côte d’Ivoire dans une situation d’instabilité et de désordre. »

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L’élection présidentielle de 2010, un scrutin dont Fraternité Matin n’envisage visiblement pas le report. Le journal fait en effet le point sur les modalités de candidature et rappelle que « les futurs candidats à l’élection présidentielle ont jusqu’au 31 juillet pour déposer leur dossier ».

La fin de l’état d’urgence en République Démocratique du Congo

L’état d’urgence sanitaire expire ce mardi 21 juillet, et c’est le président Félix Tshisekedi qui doit « fixer les mesures de cohabitation entre le peuple congolais et la pandémie de coronavirus, annonce Le Phare S’il est vrai que des mesures d’assouplissement sont impatiemment attendues dans tous les secteurs de la vie nationale – commerce, économie, industrie, petites et moyennes entreprises, enseignement, transports, cultes, restaurants, hôtels, sports, tourisme, deuils, inhumations – l’on ne devrait pas oublier que le coronavirus est toujours là. » « L’ennemi invisible, poursuit Le Phare, est capable de frapper dans la rue comme à domicile, à l’usine, dans un bus ou dans une classeBref, partout et en tout lieu. »

Au Sénégal, la pandémie de coronavirus perturbe la préparation de la Tabaski

Walf Quotidien s’en fait l’écho et nous raconte que cette période est généralement propice aux bonnes affaires, notamment pour les tailleurs. « Mais cette année, avec la pandémie de Covid-19 qui a mis tous les secteurs à genoux, les couturiers se tournent les pouces en espérant des lendemains meilleurs... » Walf Quotidien a rencontré plusieurs tailleurs. L’un d’entre eux se désole : « On ne sent pas qu’on est à une dizaine de jours de la Tabaski. » Un autre voit certes arriver des clients, « mais ils ne veulent pas payer le prix pour la confection de leur tenue ». Bref, l’humeur est à la morosité…

RFI

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