Concernant les affaires de chichas au Mali, il ne faut jamais oublier qu’une campagne de sensibilisation avait précédé l’application de l’arrêté interministériel.

En effet, le ministère de la sécurité et de la protection civile, à travers le bureau de l’OCS, avait pris l’initiative d’interdire ce mode de consommation de produits qui, initialement destiné au tabac, servait aujourd’hui de moyen de consommation déguisée de drogues comme le haschich, le Kusch, le crack et d’autres médicaments détournés de leur usage pharmaceutique. Le général de brigade Daoud Aly MOHAMMEDINE, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, ainsi que l’OCS, en tant que service central de lutte contre les stupéfiants sur toute l’étendue du territoire national, ont pris des mesures strictes depuis l’entrée en vigueur de l’arrêté interministériel, le 15 février 2023, pour faire respecter l’interdiction de l’importation, de la distribution, de la vente et de l’usage de la chicha ou de tout autre appareil similaire sur l’ensemble du territoire national. L’Office Central des Stupéfiants mène donc une lutte acharnée contre les personnes qui ne respectent pas les dispositions de cet arrêté.