Deux semaines après que le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, Mamadou Touré l’ait annoncé à RFI, la Belgique confirme sa volonté d’héberger Laurent Gbagbo. « Répondant à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo », a expliqué un porte-parole du ministère, Karl Lagatie, précisant ne pas savoir si l’ex-président se trouvait en Belgique.
L’information a été confirmée ce samedi 2 février au matin par les autorités belges. Bruxelles répond « à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo », indique un porte parole du ministère des Affaires étrangères.
La Belgique est un choix logique, pour Laurent Gbagbo. tout comme pour la CPI, qui privilégie un destination où les personnes acquittées ont une attache familiale. On sait que la seconde épouse de l’ex-président ivoirien et son fils vivent à Bruxelles.
Laurent Gbagbo est libre mais il a une longue liste de conditions très contraignantes à respecter, sous peine d’être interpellé de nouveau par la CPI. Il ne peut pas voyager en dehors de la circonscription dans laquelle il sera établi et doit remettre son passeport au greffe.
Autre contrainte, Laurent Gbagbo ne peut pas faire de déclaration publique. Dans son entourage, certaines voix interprêtent cela comme une forme « d’assignation à résidence ».
Concernant Charles Blé Goudé, il n’y a pour l’instant pas de confirmation sur sa destination. Le greffe a cependant déposé plusieurs requêtes auprès de plusieurs pays au sein de l’Union européenne.
Source : Publié le 02-02-2019 Modifié le 02-02-2019 à 12:04