La Banque mondiale a accordé 246,3 millions de dollars au Mali sous forme de dons et de prêts destinés à financer des projets dans les domaines de l’accès à l’eau potable, l’énergie, la relance économique et la résilience au changement climatique, rapporte Le Journal du Mali le 6 janvier.

Ces financements ont fait l’objet d’accords signés par la ministre malienne de  l’Economie et des Finances, Bouaré Fily Sissoko, et le directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Mali, Ousama Diagana.

D’un montant de 80 millions de dollars, le premier accord de financement est destiné à un  projet d’alimentation en eau potable de Bamako, à partir de la région de Kabala sur le fleuve Niger. Ce projet qui « s’intègre pleinement parmi les priorités du gouvernement »,  selon les termes de la ministre, devrait bénéficier à 610 000 personnes à Bamako.

Le deuxième accord de financement, d’un montant de 100 millions de dollars, sous forme de don,  est destiné au programme de reconstruction et de relance économique.  Ce projet contribuera à l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement dans son Plan pour la relance durable du Mali (PRED) pour la période 2013-2014. Concrètement, le  projet consiste à financer la réhabilitation des infrastructures publiques et des activités productives, pour permettre la relance économique et la fourniture de services dans les zones affectées par la récente crise au Mali.

Le troisième accord de financement porte sur un don de  21,4 millions de dollars destiné  au financement du projet de gestion des ressources naturelles et du changement climatique.

«En parfaite cohérence avec la politique énergétique nationale, la mise en œuvre  de ce projet permettra de renforcer les capacités du système d’information et de prise de décision des acteurs, dans le contexte de l’adaptation au changement climatique» a indiqué la ministre de l’Economie et des Finances lors de la cérémonie de signature des accords.

D’un montant de 44,9 millions de dollars, dont 25 millions sous forme de crédit  IDA (Association internationale de développement, le fonds de la Banque mondiale destiné aux pays les plus pauvres, NDLR) et 19,9 millions sous forme de don, le quatrième accord de financement  se rapporte au projet de système hybride d’électrification rurale.

Ce projet vise à  accroître l’accès des personnes habitant en zones rurales à l’électricité et à augmenter la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables dans les zones cibles.