Cela ne devrait plus étonner le peuple souverain et engagé du Mali. Les comportements réfractaires de certains habitants de Kidal, le fief de la rébellion qui semble se radicaliser depuis la sortie médiatique ratée de Ladji Bourama dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Dans le cadre du processus de paix, malgré les inlassables compromis et compromissions du gouvernement, la mention recherchée n’est pas au rendez-vous. Suite à une demande de la médiation et du pouvoir central, ce Mardi 16 Juillet, des députés maliens étaient dans l’Adrar des Ifogas pour une cérémonie solennelle. Leur mission était de faire flotter les couleurs du Mali ( drapeau ) dans le camp MOC de la ville.
Selon nos informations, 34 minutes après avoir hissé le drapeau au cours de la cérémonie, des mouvements de foule se sont mis en branle dans les rues de Kidal. Un habitant nous a expliqué en ces termes : « environ 600 personnes, la plupart des femmes et des enfants, ont envahi les rues de Kidal. Certains ont tenté de franchir le portail du (Camp 1) celui du MOC de kidal afin d’arracher le drapeau malien qui flottait encore sur un poteau.
Face à la pression et à la ténacité des manifestants, le drapeau du Mali aurait été retiré. Au cours de la manifestation, des hostiles propos auraient été proférés contre le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement.
Selon des sources concordantes sécuritaires, des députés auraient été copieusement insultés par certaines populations de Kidal. Ces manifestants, selon les quelques témoignages effectués, auraient empêché les forces de la Minusma de faire des patrouilles dans la ville.
L’équation en 8e région demeure toujours la même. Des habitants qui persistent dans leurs chimériques revendications, d’autant plus que la CMA l’a récemment souligné. Elle ne voudrait pas que l’accord soit discuté, elle exige son « application intégrale ». Ce serait par là que les Républicains bondiront et agiront.
Source: Le Figaro du Mali