Une rencontre de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VBG), destinée à une soixantaine de femmes, a été organisée lundi à Kidal, par le bureau de la Minusma à travers sa section des Droits de l’Homme, a appris l’AMAP de source proche de la mission onusienne.
Organisée dans le cadre de 16 jours d’activisme contre les VBG, elle avait pour objectif de sensibiliser les femmes afin de prévenir et d’éliminer toutes les formes de violences basées sur le genre.
Les échanges ont également porté sur les besoins des femmes notamment en matière de formation et d’accès à l’emploi, l’implication des femmes dans les sphères de décisions, un accès à la justice et la lutte contre l’impunité.
« Nous sommes venus vous accompagner et vous encourager à participer à la vie publique. Il est aussi de votre droit de vous impliquer dans toutes les décisions qui vous concernent, » a déclaré Pascal Langeblé de la section des Droits de l’Homme du bureau régional de Kidal.
Le point focal genre de la Force du secteur Nord, Commandante Mbaye Mouminatou a, pour sa part déclaré que « la femme joue un rôle très important pour la société et que c’est pour cette raison qu’il faut la protéger avant d’assurer les femmes du soutien de la Minusma et les inviter les femmes à scolariser leurs enfants
Le porte parole des femmes, Aicha Walet Sidi Mohamed de la Direction pour la promotion de la femme et de l’enfant, a remercié la MINUSMA pour la campagne de sensibilisation avant de déclarer que les femmes de Kidal sont dans une situation précaire et que mais malgré cela, elles répondent toujours présentes quand il faut s’impliquer pour trouver la paix.
En rappel, les 16 jours d’activisme se tiennent chaque année du 25 novembre au 10 décembre et pour cette année le thème était : « Tous unis à l’écoute des femmes et des filles survivantes de violences » et en raison des circonstances particulières, la région de Kidal a différé la célébration de ces journées.
La rencontre a regroupé les autorités administratives et politiques, les élus, de la représentante de la Police des Nations Unies (UNPOL/MINUSMA), Capitaine Apolline Traoré et les représentants de la société civile.
KM
(AMAP)