Pour leur tournée africaine des « Procès du peuple contre la Françafrique », Kemi Seba et l’ONG Urgences Panafricanistes étaient au Bénin ce samedi 19 janvier. Au micro, le leader de la lutte contre le néocolonialisme a fait une annonce inattendue.
L’ONG Urgences Panafricanistes va devenir un parti politique
Kemi Seba l’a annoncé, 2019 sera l’année du changement de paradigme dans sa lutte anti-impérialiste. En effet, depuis la fin de l’année 2018, l’ONG URPANAF parcours l’Afrique pour initier les « Procès du peuple contre la Françafrique ». Après le Burkina Faso et la République Centrafricaine, c’est au Bénin que l’ONG s’est rendue ce samedi 19 janvier.
Lors de son allocution, le leader Kemi Seba a annoncé la création prochaine d’un parti politique au Bénin. La nouvelle a été rendue publique au campus universitaire d’Abomey Calavi au Bénin devant un public venu nombreux. Néanmoins, aucune date précise n’a encore été communiquée concernant une quelconque candidature à des élections.
Le combat évolue
Cette initiative fait franchir un cap de plus vers la concrétisation des nombreuses années d’engagement de Kemi Seba. Par ailleurs, l’annonce de la création d’un parti populaire arrive à un moment où l’Afrique connaît un nouvel élan politique. En effet, les évènements récents concernant les élections au Togo, RDC, Gabon…ont révélé le raz-le-bol des Africains face à des régimes répressifs installés depuis trop longtemps. L’heure de la relève est arrivée, et Kemi Seba semble prêt à relever le défi.
Preuve d’une ferveur populaire? Les quelques 1300 personnes qui se sont réunis au campus universitaire d’Abomey Calavi au Bénin pour écouter et prendre part au débat. Une jeunesse consciente qu’elle est l’avenir du continent et de son potentiel de changement. Ainsi, la création du Parti Panafricaniste Béninois (PPB) proposé par Kemi Seba, offre cette alternative tant souhaitée.
« Est-ce qu’aujourd’hui, vous avez l’impression qu’il y a du panafricanisme à l’intérieur de l’Assemblée nationale? Est-ce que aujourd’hui, vous avez l’impression que du côté du pouvoir et du côté de l’opposition, il y a du panafricanisme ? » a demandé Kemi Seba au jeune public. Les « Non » énergiques scandés par les participants témoignent qu’ils ne sont pas dupes sur la situation actuelle du continent.
Source: nofi.media